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Lait Sodiaal prévoit d'économiser 41 millions d'euros en 2016

Ce plan concerne des dépenses et des investissements jugés comme non prioritaires sur l'exercice, et répond au contexte difficile que connaît la filière.

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Dans un communiqué de presse diffusé le 22 février 2016, Sodiaal annonce avoir décidé « de mettre en oeuvre un plan d'économies portant sur un ensemble de dépenses et d'investissements identifiés comme non prioritaires ». Son montant : 41 millions d'euros (M€) pour l'exercice de 2016. La coopérative explique que cette décision a été prise « compte tenu de l'environnement économique difficile ».

Comment se ventilent ces 41 M€ ? 23 M€ porteront sur la réduction des dépenses de fonctionnement et l'optimisation des achats. « En outre, la coopérative ramène son budget d'investissements en 2016 de 118 M€ à 100 M€, et reporte le montant de 18 M€ d'investissements non prioritaires sur l'exercice de 2017. Elles permettent de conforter sa solidité financière et de pérenniser l'activité des adhérents dans un contexte économique dégradé. »

« La visibilité sur les six prochains mois est très réduite »

« Dans cette période très difficile pour la filière laitière, il est impératif de poursuivre une gestion responsable du groupe Sodiaal, insiste Frédéric Rostand, son directeur général. Sa situation financière est saine mais la visibilité sur les six prochains mois est très réduite. […] C'est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un plan préventif d'économies à effet immédiat, qui mobilise les efforts de tous, en veillant à ne pas pénaliser l'avenir sur le long terme. »

Après avoir rappelé la volonté de la coopérative de soutenir ses adhérents « dans ce contexte difficile », Damien Lacombe, le président de Sodiaal Union, demande à l'Union européenne de réagir. « Il est aujourd'hui de la responsabilité de chacun des Vingt-Huit de sortir des logiques nationales et d'agir de façon concertée et rapide. […] Ne laissons pas disparaître les producteurs et éleveurs qui investissent aujourd'hui dans l'agriculture de demain. Ils doivent pouvoir vivre dignement de leur travail, faute de quoi à terme c'est l'Europe entière qui perdra son autonomie laitière. »

E.R.

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