PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION Volume et prix menacés

14/11/2016 2 min de lecture

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Les engagements du 24 juillet entre la grande distribution et les transformateurs n'auraient que peu d'effets sur les prix de vente industriels des PGC. Seuls les marques de distributeurs et les premiers prix sont concernés, pas les fromages (excepté l'emmental). Quant aux marques, elles seraient toujours sous pression avec des exigences sur les programmes promotionnels. Fait nouveau depuis avril, la consommation se dégrade sur toutes les catégories de PGC, même sur les crèmes et les fromages qui jusqu'alors étaient épargnés.

Notre coopérative manchoise est spécialisée dans les fromages frais commercialisés sous MDD et premiers prix. Elle a vendu 104 000 t en 2014-2015. Son engagement est de payer un prix de base d'au moins 300 €/1 000 l au quatrième trimestre. Pour faire plus, l'une des clés est l'extension du consensus du 24 juillet dernier à l'ensemble des PGC laitiers. La table ronde entre les GMS, les transformateurs et les producteurs, sous l'égide des pouvoirs publics, a conclu à une revalorisation des tarifs du lait UHT, du beurre, de la crème et de l'emmental sous MDD et premiers prix sur la base de fin 2014. Les enseignes de distribution accepteront d'augmenter les tarifs des produits frais si toutes s'y engagent. Elles veulent une assurance. C'était l'enjeu de la deuxième table ronde le 1er octobre (N.D.L.R. : "L'Éleveur laitier" a bouclé le jour même sans en avoir le résultat). Pour autant, il ne faut pas s'attendre à ce que notre prix du lait monte à 340 €/1 000 l au dernier trimestre. Dans tous les cas, le juge de paix final sera le consommateur. Lui seul décidera quel niveau de hausse des tarifs il peut accepter. »

PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION Volume et prix menacés

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