PRODUITS INDUSTRIELS Le déséquilibre des marchés est dû à la production européenne
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Rien n'a évolué sur le marché des produits industriels cet été. Le cours de la poudre 0 % est toujours au niveau de l'intervention et les achats publics ont commencé (environ 6 000 t déjà en stock). Le beurre lui aussi a décroché de 200 €/t, à 2 800 €/t fin août. Impossible de prédire une amélioration à moyen terme. Le retour d'une demande asiatique forte s'est évanoui avec la crise financière chinoise qui a pu entamer le pouvoir d'achat des consommateurs. La baisse des revenus du pétrole n'est pas non plus une bonne nouvelle pour d'autres pays acheteurs de produits laitiers. Ainsi, la Nouvelle-Zélande, qui redémarre sa production, annonce pour cet hiver des prix du lait à environ 170 €/1 000 l. Ce déséquilibre des marchés ne trouvera une solution que si l'Europe diminue sa production de lait. Mais on ne voit aucun signal dans ce sens. En juin, la collecte de l'UE a progressé de 3,1 %. En période de prix bas, les éleveurs n'ont aucun intérêt à baisser individuellement leur production. Quant aux solutions politiques, à l'heure où nous écrivons, nous les attendons...
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En juillet, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 315 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 211 €/1 000 l. En juillet, la valorisation beurre-poudres était inférieure de 104 €/1000 l au prix moyen du lait payé aux producteurs. Source : FranceAgriMer
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