Organisation de producteurs OPLGO-Lactalis : le contrat-cadre se dessine

Un communiqué commun de Lactalis et l’OPLGO… La chose n’est pas banale. Celui qu’ils viennent de produire signe l’esprit constructif dans lequel les deux partenaires semblent désormais vouloir s’inscrire. L’objectif affiché est d’aboutir à un futur accord-cadre­ équilibré… accord-cadre que l’OPLGO n’avait jamais pu ou voulu signer avec Laval, du fait de divergences sur différents sujets. Celui sur la gestion des volumes en était un. Il est aujourd’hui en passe d’être réglé. Le communiqué précise que « les bases d’un accord sur la gestion des volumes ont été trouvées ». Plus concrètement, l’OPLGO a lâché du lest sur les prélèvements de référence lors de transfert de volumes par cession de contrat. Elle s’y opposait jusqu’alors, contrairement aux autres OP Lactalis. Comme pour ces dernières, ce taux sera de 50 %, dont 30 % reviendront ensuite à l’OPLGO. Reste à le graver dans un protocole d’accord qui est encore à signer. Ce premier pas franchi, l’OPLGO et Lactalis auront à s’accorder sur un autre dossier clé, et pas des moindres : la formule de prix. Celle qui s’applique, depuis décembre 2019 déjà, n’est qu’une formule test avec ajustements imposés par Lactalis pour coller aux prix pratiqués dans ses autres OP et ses concurrents. Le sujet devrait être à l’ordre du jour en juin.

Une formule de prix « dans l’esprit Égalim » reste à bâtir

L’ambition visiblement partagée par l’OPLGO et Lactalis est que cette formule de prix, à coucher noir sur blanc dans l’accord-cadre, s’inscrive « dans l’esprit Égalim et renforce la relation producteurs-transformateurs ». La future formule de prix sera-t-elle différente de celle de l’Unell ? C’est à voir. Aboutira-t-elle à un prix fondamentalement différent des autres OP Lactalis ? Cela est moins sûr.