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GÉRARD YOU, ÉCONOMISTE À L'INSTITUT DE L'ÉLEVAGE « La conjoncture laitière a permis une hausse sensible du prix du lait payé aux producteurs. Qu'en sera-t-il pour la fin de la campagne 2011-2012 ? »

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« Depuis fin juin et de façon plus marquée en juillet, nous constatons une érosion des cours mondiaux. L'enchère Fonterra (Nouvelle- Zélande) sur le beurre est passée de 5 000 $/t en mars à moins de 4 000 $/t à la mi-août. Les cotations de la poudre grasse s'effritent aussi de 4 600 à 3 400 $/t sur la même période. La collecte néo-zélandaise ne se réenclenchera qu'en septembre, mais on peut s'attendre à ce qu'elle soit dynamique. C'est déjà le cas aux États-Unis et en Europe, les deux plus grands bassins laitiers mondiaux qui affichent des hausses de collectes de 2 % sur le premier semestre 2011. Cela représente des volumes supplémentaires de produits laitiers qui sont essentiellement exportés sur le marché mondial. Si la demande devenait moins dynamique fin 2011 et début 2012, ils pourraient déstabiliser le marché. Et quid d'une possible crise économique qui affecterait la consommation des ménages ? Tous ces facteurs laissent présager une seconde moitié de campagne laitière “entre deux eaux”. »

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