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Évaluation génétique Une mutualisation des moyens est en marche

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La raison collective est en bonne voie de l’emporter quant à la réorganisation du dispositif d’amélioration génétique français, bouleversé par la nouvelle réglementation européenne (RZUE). L’Inra voulant se désengager du calcul des index, restriction budgétaire oblige, le risque était grand de voir certains futurs organismes de sélection (OS) du RZUE jouer la partie en solo et chercher à l’étranger un indexeur… À l’instar d’un Gènes Diffusion, qui est allé aux Pays-Bas calculer ses index santé du pied.

Gènes Diffusion prêt à jouer a minima avec Évolution

La conséquence d’un cavalier seul de Gènes Diffusion ou Évolution n’aurait pas été neutre sur le coût de l’évaluation génétique des races à effectifs moindres et le prix de leurs IA. Aujourd’hui, ce risque paraît écarté. Allice (qui regroupe tous les CIA), Races de France et la CNE (Confédération nationale de l’élevage) sont d’accord pour continuer de mutualiser leurs coûts d’évaluation génétique… et les contenir aux 1,5 à 2 millions d’euros qu’ils pèsent pour les ruminants. Pour cela, ils envisagent de créer un centre de calcul indépendant, les futurs OS français s’engageant à recourir à ses services. Mais cet engagement, notamment des deux concurrents en holstein, normande et charolaise que sont Évolution et Gènes Diffusion, ne vaut que pour les index historiques. Pour le calcul des nouveaux index, Gènes Diffusion, par exemple, veut être libre de choisir à qui il déléguera cette indexation.

Dans ce schéma, l’Inra, concentrée sur sa mission de recherche en méthodologie d’indexation, se verrait confier l’hébergement et la maintenance de la base des données génétiques.

Jean-Michel Vocoret

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