LAIT BAS-NORMAND Le paysage de la collecte se redessine aussi
Les coopératives Agrial et Elle-et-Vire poursuivent leurs discussions pour un nouvel ensemble de 900 Ml en 2011.
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Les adhérents de Elle-et- Vire (Calvados) ont donné leur aval, fin mai, pour la poursuite des discussions en vue de sa fusion avec Agrial en juin 2011, avec un effet rétroactif au 1er janvier 2011. Toutes deux sont issues de la chute de l'Union laitière normande (ULN) en 1992. Elle-et-Vire a un contrat de collecte avec la Compagnie laitière européenne (Bongrain) de 400 millions de litres (Ml) jusqu'en 2018, Agrial de 500 Ml jusqu'en 2020. La fusion-absorption par Agrial donnera une nouvelle entité laitière bas-normande de 900 Ml et 3 000 producteurs.
Déficit de 11 M€ en 2009
Les activités cidricoles et ingrédients de pommes ont affaibli Elle-et-Vire. Après un déficit de 7,5 M€ en 2008, elle en a enregistré un nouveau de 11,18 M€ en 2009. La première activité a été cédée à Agrial, la seconde a fermé ses portes le 30 avril. « Nous nous en sortons la tête haute, estime la coop. Agrial a de l'ambition pour la filière laitière. » Et surtout, Agrial est un grand groupe coopératif adossé à plusieurs activités, dont celle bien connue des salades Florette. Ce futur pôle deviendra un interlocuteur de poids pour Bongrain. Il représentera près de 40 % de la collecte française du fromager et 30 % de sa collecte totale (3 milliards de litres, hors partenariats internationaux). En Haute-Normandie, une autre ex-coopérative ULN – la CLHN – réfléchit aussi à son avenir. Ses contrats pour 220 Ml (CLE, Danone) s'achèvent le 30 juin 2012. « Les différentes discussions engagées sont rassurantes », assure-t-elle.
CLAIRE HUE
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