PRODUITS INDUSTRIELS Une bouffée d'oxygène mais peu de visibilité pour la suite
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Après les chutes liées aux actions de grève du lait mi-septembre, la collecte française est revenue à un profil normal. Elle reste cependant à un niveau inférieur à ceux de 2007 et 2008 (environ - 3 %). C'est l'effet direct de la suppression des prêts de fin de campagne et de l'absence des 1 % de quota supplémentaire. Cela crée des tensions, notamment sur la matière grasse et la cotation du beurre s'envole (2 720 €/t). Ce n'est pourtant qu'une moyenne qui tient compte des contrats déjà passés. Car une tonne de beurre achetée aujourd'hui se négocie à 3 500 €. La cotation de la poudre grasse répond au retour de la demande à l'export. Et L'UE est aujourd'hui le seul fournisseur, la Nouvelle-Zélande n'ayant pas encore enclenché sa production. À plus de 600 €/t, le lactosérum est aussi demandé et sa production est en baisse (moins de fabrication de fromages). Cette embellie survivra-t-elle à la reprise saisonnière de la collecte et à l'annonce d'une remise sur le marché par la Commission de 30 000 t de beurre et 100 000 t de poudre au premier trimestre 2010 ?
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En septembre, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 287 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 212 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 75 €/1 000 l en septembre, soit 20 €, gagnés par rapport à août.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En septembre, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 287 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 212 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 75 €/1 000 l en septembre, soit 20 €, gagnés par rapport à août.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? - La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En septembre, l'estimation d'Atla (l'association des transformateurs de lait) l'établit à 287 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné la remontée des cours des produits industriels enclenchée en septembre, Atla estime qu'elle est à 212 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 75 €/1 000 l en septembre, soit 20 €, gagnés par rapport à août.
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