FCO Les collectifs pour la liberté vaccinale ne désarment pas
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Le bras de fer continu entre l'administration et les collectifs d'éleveurs pour la liberté vaccinale contre la FCO. Les menaces d'amendes, comme en Ille-et-Vilaine, n'y changent rien. Dans leur majorité, les rétifs à la vaccination ne désarment pas, forts de leurs arguments. Les mêmes souvent que ceux que la FNGDS avait fait siens pour prôner la liberté vaccinale, avant que le ministère ne prenne un arrêté contraire. Leur dernière cartouche ne peut que faire mouche. « En Allemagne, la vaccination n'est plus obligatoire. Comment prétendre, dès lors, éradiquer la FCO (ce qui est impossible). Les moucherons, comme les nuages radioactifs, s'arrêteraient- ils aussi à nos frontières ? », s'interroge ce membre du collectif franc-comtois. Et d'ajouter, plein de bon sens : « Quel intérêt de vacciner, en janvier, quand on sait que l'immunité vaccinale prouvée n'est que de six mois et que nos animaux risquent d'être en contact avec les moucherons en juillet-août ? C'est n'importe quoi et une vraie gabegie financière. »
Le collectif franc-comtois, qui regroupe la Confédération, la Coordination et le Groupement d'agriculture biologique, a d'ailleurs consigné ses arguments et d'autres dans un rapport technique transmis début janvier, via un avocat, au procureur du tribunal de grande instance de Besançon (Doubs). Objectif : qu'il classe sans suite la soixantaine de dossiers qu'il aurait sur son bureau depuis que la DSV lui a adressé, cet été, les procès-verbaux visant les récalcitrants.
JEAN-MICHEL VOCORET
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