« Un prix de base entre 396 € et 450 € est justifié »
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Techniquement, tout va bien sur la ferme. Je n’attends plus de vêlages jusqu’au 10 janvier, c’est une période plus calme à passer en famille et, grâce à la qualité des fourrages récoltés, le troupeau est calé à 33 litres de lait, 42,1 de TB et 33,4 de TP. Cela permet d’aller chercher 27 € de bonus sur la paie de lait. C’est une plus-value appréciable, même si l’on attend toujours un peu plus. Un prix de base entre 330 et 340 € apparaît aujourd’hui comme le minimum.
J’ai pu consolider un peu la trésorerie cette année, mais c’est aussi parce que je n’ai pas prélevé autant que je l’aurais voulu, et que je n’ai pas eu de coup dur, comme la sécheresse vécue par certains éleveurs. Ce manque de visibilité sur le prix du lait reste difficile à vivre. Après mon père, ce sera au tour de ma mère de partir à la retraite dans deux ans et je ne sais pas si je dois investir dans l’automatisation ou embaucher un salarié.
Ce qui est sûr, c’est qu’à 300 €/1 000 litres, comme il y a deux ans, je ne pourrai pas faire face au financement de la reprise, tout en continuant d’investir pour maintenir le même niveau d’efficacité qu’à deux associés. Compte tenu de l’augmentation du prix des intrants, notamment du fuel et du matériel, un prix de base compris entre les 396 € évoqués par la FNPL et les 450 € de l’EMB serait un juste retour de notre travail et des efforts de productivité que nous avons réalisés ces dernières années. »
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