BON VOISINAGE Un livret pour vivre ensemble
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Pour expliquer leur métier, ses contraintes et ses éventuelles nuisances, les agricultrices de l'Ain ont réalisé un petit dépliant. En effet, aux portes de Lyon, la coexistence entre agriculteurs et rurbains n'est pas toujours facile. « Souvent, les incompréhensions se développent faute de communication », constate la présidente des agricultrices de la FDSEA de l'Ain, Catherine Didier, associée en Gaec avec son mari et son fils à Saint-Étienne-du-Bois (Ain). Soucieuses d'anticiper les éventuels litiges, les agricultrices de la FDSEA ont élaboré un livret de bon voisinage. Tiré à 20 000 exemplaires, il évoque, page par page, les principaux sujets de discorde et de malentendus : odeurs, bruits, traitements phytosanitaires, irrigation... Les pratiques mises en oeuvre sont expliquées succinctement. Illustré par des photos prises par les agricultrices, il incite également les néoruraux à prendre conscience de la richesse de leur environnement et à porter un autre regard sur la campagne qui les entoure.
L'engagement de chacun
En conclusion, une charte de bon voisinage propose aux agriculteurs et non-agriculteurs de s'engager chacun sur cinq points. Éviter de salir les routes avec les engins agricoles ou enfouir le plus rapidement possible les fumiers pour les premiers. Conduire doucement sur les petites routes, respecter les propriétés privées et ne pas laisser les chiens divaguer pour les seconds. Un agenda rassemble dix occasions de se rencontrer au cours de l'année : fermes ouvertes, foires agricoles, grand pique-nique de juillet à Bourg-en-Bresse, etc.
ANNE BRÉHIER
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