« Dans les starting-blocks pour assurer la qualité du fourrage »

La saison commence, tôt ou tard ? On ne sait plus très bien, avec ce climat en plein bouleversement. Ce qui est certain, c’est que cette année, il va falloir être très performant pour assurer la récolte de fourrage. Je parle surtout de sa qualité, pour s’affranchir au maximum des achats d’aliments complémentaires pour nos animaux, dont le prix est devenu exorbitant. Pour ma part, les récoltes se feront au cas par cas, quitte à devoir ouvrir et refermer le silo d’herbe plusieurs fois. Les prairies­ temporaires seront ensilées avant les permanentes et les luzernes ne coïncideront avec aucune des deux. Il faudra être opportuniste sur les plages météo. Ça va augmenter la charge de travail et probablement diminuer les rendements. À nous d’évaluer au mieux les besoins hivernaux pour assurer les stocks… sans plomber non plus la trésorerie. Car avec l’augmentation du coût des carburants, multiplier les fauches ne sera pas neutre, financièrement. »