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RÉCOLTE 2009 DES MAÏS-ENSILAGE Une grande hétérogénéité dans beaucoup de régions

© SEBASTIEN CHAMPION

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La récolte des maïs-ensilage est quasiment terminée et le premier bilan est très variable selon les régions. La moitié sud de la France a manqué d'eau, ainsi qu'une bande qui va de la frontière belge aux Pays de la Loire, en passant par le Perche, la Picardie et les Ardennes. La Bretagne, la côte nord-ouest, la Lorraine et l'Alsace ont connu une pluviométrie estivale normale. Là ou le déficit hydrique a été important, associé à des températures élevées, la dessiccation rapide de la plante a amené des rendements hétérogènes selon les parcelles en fonction des dates de semis, de la qualité du travail du sol et de l'implantation.

« Dans les régions qui ont souffert d'un manque d'eau, nous constatons aussi des ensilages trop tardifs, donc des taux de matière sèche élevés, à 35 % et plus, quand l'objectif est de 32-33 %. Dans ces conditions, la finesse du hachage et le tassement du silo étaient primordiaux pour la conservation. Nous n'avons pas encore de résultats d'analyses, mais on peut douter aussi de la valeur alimentaire de ces maïs », remarque Bertrand Carpentier d'Arvalis. Il rappelle que « 2009 était une année où il fallait semer tôt et c'est ainsi depuis trois ans. Notre message a toujours été : “Soyez prêts le 10 avril pour pouvoir démarrer dès que les conditions de sol sont bonnes” ».

En effet, les semis précoces de 2009 ont profité d'un mois d'avril très favorable au démarrage et n'ont pas souffert de la période froide de juin, ce qui n'a pas été le cas pour le semis de mai. Ces maïs semés tôt ont, en outre, esquivé le déficit hydrique avec une floraison et un remplissage des grains réalisés avant le manque d'eau.

DOMINIQUE GRÉMY

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