LIGNES À TRÈS HAUTE TENSION Dans la Manche, le dernier pylône construit
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Au terme de six mois de résistance de la part de Martine Leroy, productrice de lait au Chefresne, RTE (Réseau de transport d'électricité) a entamé le 22 janvier les travaux d'installation du dernier pylône de la ligne Cotentin-Maine dans l'une de ses parcelles. Craignant les courants parasites, l'agricultrice demandait 400 000 € pour déménager son exploitation, loin des 58 000 € de préjudice prévus par RTE.
Réactiver le GPSE, inactif depuis dix ans
Finalement, la filiale d'EDF s'est engagée devant le préfet de la Manche à soutenir financièrement le déménagement ou la reconversion de l'exploitation dans un délai de deux ans après la mise en service de la ligne.
Face aux problèmes rencontrés par les éleveurs situés à proximité des lignes à haute tension, le député de la Manche, Stéphane Travert, a demandé au ministre de l'Agriculture de réactiver le Groupe permanent de sécurité électrique (GPSE).
Censé encadrer les relations entre les éleveurs et RTE, ce groupe est inactif depuis dix ans. « Stéphane Le Foll s'est engagé à remettre à jour les statuts juridiques du GPSE, à le doter des moyens nécessaires pour agir, et à désigner un interlocuteur. » Les élus bas-normands demandent aussi la levée de la confidentialité quand l'agriculteur saisit le GPSE.
JEAN-CLAUDE BALLANDONNE
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