PREMIER FOYER 2009 DE FCO BTV1 Un alpaga qui fait débat
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Le classement, depuis le 2 mai, de la Haute-Saône et d'une partie des départements limitrophes en zone réglementée FCO était-il justifié ? La question fait débat pour le collectif haut-saônois pour la liberté vaccinale et le GIE Zone Verte. La polémique vient des résultats de deux prises de sang à dix jours d'intervalle (les 15 et 25 avril) sur un alpaga d'un élevage haut-saônois, à la suite de son avortement le 30 mars. La première, positive au sérotype 1, faite au laboratoire de Besançon (Doubs) et confirmée par celui national de l'Afssa, la seconde, négative (sur tous les animaux de l'élevage dont l'alpaga). Pour le GIE, « la DSV a fait preuve de zèle et la DGAL de précipitation. Il est connu que le sang des camélidés a des particularités qui impliquent des tests spécifiques », explique-t-il. « Nous n'avons fait qu'appliquer la réglementation. Le laboratoire Afssa savait que le sang provenait d'un camélidé », répond la DSV. Pour le GIE, la DSV aurait dû aussi se méfier de cette « soi-disant contamination » attribuée à la circulation virale 2009, à une époque où « il faisait trop froid pour qu'il y ait présence de moucherons vecteurs ». Réponse du DSV : « La reprise d'activité vectorielle est effective depuis le 11 mars. Des piégeages opérés depuis février montrent la présence de culicoïdes depuis avril en Haute-Saône. » Il n'y a pas non plus pour elle incohérence à avoir un résultat positif puis négatif, la présence du virus dans le sang étant fugace. Pas question donc de lever le zonage, décision qui dépend de la DGAL. Une enquête épidémiologique sur le secteur concerné vient néanmoins d'être lancée pour comprendre ce qui s'est passé
JEAN-MICHEL VOCORET
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