Nutrition animale Un plan de souveraineté « pour une nutrition animale décarbonée et compétitive »
Les organisations professionnelles du secteur de la nutrition animale proposent un plan en cinq axes « pour une souveraineté décarbonée et compétitive », destiné aux filières d’élevage.
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Les trois organisations professionnelles du secteur de la nutrition animale viennent de définir un plan sectoriel « pour une nutrition animale décarbonée et compétitive », qu’elles ont établi dans le cadre du plan gouvernemental de reconquête de la souveraineté française sur l’élevage.
Dans un communiqué commun, le Snia (Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale), l’Afca-Cial (Association des fabricants de compléments et fournisseurs d’additifs et ingrédients fonctionnels pour l’alimentation animale) et la branche « nutrition animale » de la Coopération agricole déclinent ce plan en cinq axes :
1. Gagner en efficience par la nutrition de précision : « ajuster les apports nutritionnels en temps réel », « s’adapter à des matières premières variables », « développer une alimentation adaptée à chaque élevage pour réduire les impacts environnementaux et améliorer la compétitivité économique ».
2. Œuvrer pour la compétitivité des filières d’élevage « en assurant un accès sécurisé à des intrants diversifiés, en optimisant les processus et la logistique, et en soutenant l’exportation des produits avec un savoir-faire associé ».
3. Décarboner et réduire les impacts environnementaux via « l’optimisation des processus, la réduction des impacts environnementaux des intrants, l’apport de solutions nutritionnelles et l’accompagnement des élevages dans la décarbonation ».
4. Contribuer à la santé et au bien-être animal : davantage de « solutions nutritionnelles pour maintenir les animaux en bonne santé et réduire l’usage de traitements médicamenteux », et « des mesures de biosécurité pour préserver les élevages des agents pathogènes
5. Nourrir les animaux pour nourrir la population en diversité et en qualité : « garantir un haut niveau de sécurité sanitaire des aliments livrés en élevage » et accompagner toutes les filières pour répondre aux attentes des consommateurs, notamment.
Les trois structures appellent les filières de l’élevage à intégrer ces propositions dans leurs plans, et insistent sur le rôle-clé de la nutrition animale, « facteur essentiel de compétitivité des filières animales et déterminant pour la souveraineté alimentaire du pays ».
Elles insistent aussi sur la baisse de la production française d’aliments composés pour l’alimentation animale (- 14 % en vingt ans, avec 19,1 Mt en 2023), qui « souligne la nécessité d’adapter les pratiques et les stratégies du secteur pour répondre aux défis actuels et anticiper les tendances futures, tout en maintenant un haut niveau de qualité et de performance ».
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