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Perspectives Maîtres Laitiers annoncent deux contrats pour le grand export

Echaudés par leur mésaventure avec le chinois Synutra, les dirigeants de Maîtres Laitiers du Cotentin annoncent avec prudence ces deux contrats

Quand ils seront définitivement signés, ces deux contrats de briques de lait de 1 litre et 20 cl transformeront 80 à 90 Ml à Méautis (Manche), usine construite en 2017 pour le grand export.

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Le groupe coopératif Maîtres Laitiers (Manche) a annoncé hier, lors de sa conférence de presse, un résultat net de 9,81 M€ pour l’exercice avril 2019-mars 2020 (+29 %) pour un chiffre d’affaires de 1,98 milliard d’euros (+1,4 %). Ces résultats intègrent ceux de la coopérative et de sa filiale de distribution France Frais. « Les quinze derniers jours de cet exercice sont impactés par le confinement, indique Guillaume Fortin, directeur de la coopérative et du réseau France Frais. Il manque 50 M€ de chiffre d’affaires à France Frais. »

Spécialisée dans la restauration hors foyer, France Frais a été touchée de plein fouet par la fermeture de la restauration au deuxième trimestre (-40 % de CA). Depuis, ses activités se redressent sauf en Ile-de-France et en région Paca où le tourisme tourne au ralenti. « L’exercice 2020-2021 sera plus difficile mais nous serons au rendez-vous en 2021-2022 », avance Jean-François Fortin, le directeur général du groupe.

Méautis retrouve ses volumes

« Tout dépendra de la rapidité de lancement de deux contrats pour le grand export, l’un en cours de traduction pour la signature et l’autre bien avancé dans la négociation », explique Christophe Levavasseur, le président. Ils valoriseront 80 à 90 Ml en briques de lait UHT de 1 litre et 20 cl et en briquettes de 20 cl de lait infantile. « Nous retrouverons les volumes qui ont dimensionné notre site de Méautis construit pour des briquettes de lait infantile qui étaient destinées à notre ex-client chinois Synutra ». C’est donc une très bonne nouvelle mais échaudés par la rupture de contrat par Synutra, les dirigeants de MLC préfèrent rester prudents.

Ils ont d’autres raisons de se réjouir. Par exemple, le succès du fromage frais « au lait de pâturage non OGM » qui a permis d’augmenter les fabrications de 5000 tonnes « alors que le marché de l’ultrafrais est en baisse. » Deux-tiers des 706 producteurs sont engagés aujourd’hui dans la démarche non OGM (prime de 13 €/1 000 l une fois la conversion faite). MLC se lance également dans la vente directement aux particuliers via son site de commandes Click and Toque. Ou encore a signé un partenariat avec C’est qui le Patron ? !.

Claire Hue

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