Google Glass, Smart Watch Ces objets connectés qui vont révolutionner l’élevage laitier
Après la révolution smartphone, place aux Google Glass. D'un point de vue technologique, c’est bluffant mais pas sûr que l’engouement soit partagé par toute la profession.
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L'édition 2014 d’Eurotier se distingue par l'ingéniosité de certains constructeurs à intégrer, une nouvelle fois, les toutes dernières technologies de communication dans la sphère de l'élevage. A l'image de Lely et de Sac Christensen qui surfent sur des objets connectés comme Google glass ou les Smart Watch (montres intelligentes).
Les Google Glass permettent, une fois connectées à un smartphone, d’afficher des informations par le biais d’un écran situé juste devant l’œil droit de l'utilisateur. Rappelez vous la vision que peut avoir Terminator ou Robocop. C’est un peu le même principe mais en plus discret, quoique.
Ca sert à quoi ? Pour certains, à rien, c'est sûr. Le gadget type du geek. Pour d’autres, c’est l’avenir. Même si aujourd’hui les fonctionnalités de ce type d’objet connecté sont limitées (photos, vidéos, affichage de notifications de sms, mails, indication Gps, listes de courses, etc.), elles devraient, dans les années à venir, véritablement évoluer. Rappelez vous le téléphone portable il y a encore une dizaine d’années. Gros, lourd, moche… aujourd’hui, certains sont même des bijoux... de technologie.
Bluffant
Après les applis pour smartphone lancées au Space 2013, Lely décline aujourd’hui en mode prototype quelques fonctionnalités de type consultations de données du bouquet T4C InHerd pour Google Glass et Smart Watch. Autrement dit, avoir à disposition sous les yeux les notifications importantes concernant son élevage.
Pas de date de commercialisation encore connue, Lely souhaite partager sa vision du futur. Et c’est bluffant. Imaginez l'identification de la vache que vous croisez dans la stabulation grâce à la caméra intégrée des lunettes. A travers le petit écran des lunettes, c'est comme si vous aviez une projection de ses principales caractéristiques : production laitière du jour, conductivité du lait, activité de l’animal, stade de lactation, ration ingérée aujourd'hui, à séparer du troupeau...
L’identification de l’animal se faisant soit par reconnaissance du numéro de la vache sur le collier par la caméra, par reconnaissance faciale ou grâce à une commande vocale de l'opérateur du type « vache 6578 ».
Des données plus générales sur la production du troupeau, la consommation de concentrés, les erreurs robot, etc. devraient aussi être disponibles. Lely émet également la possibilité de passer des consignes comme séparer un animal en vue d’une intervention.
Mettez les Google Glass
Les opportunités sont nombreuses. La fiabilité de la technologie reste néanmoins à affiner et à confirmer. La démonstration à laquelle j’ai pu assister, ne reste qu’une démo. Mais c’est sans aucun doute une question de temps. D’ici quelques mois ou années, les technologies auront encore largement progressé. Reste à voir maintenant comment les éleveurs s’approprieront ce type d’outil. Car ça devrait venir vite… Lely n’est pas tout seul.
Le principe Google Glass est aussi décliné sur une Smart Watch. A voir en vidéo.
A voir en vidéo
Infos instantanées en salle de traite
Christensen Sac a également développé à l’occasion du salon un software pour Google Glass. Objectif pour le constructeur de matériel de traite : informer en salle de traite l’opérateur des particularités de la vache qu’il est en train de brancher.
Les Googles Glass sont dans ce cas en connexion directe avec l’installation de traite, qu’elle soit rotative ou classique. Chaque vache équipée d’un collier d’identification ou d’Id électronique est identifiée à un poste de traite. Et lorsque l’opérateur regarde à travers ses lunettes la vache qui s’y trouve, il reçoit instantanément une liste d’informations sur l’animal : séparation de lait, quantité de lait attendue, conductivité, activité de la vache, chaleur, etc.. Christensen annonce une première commercialisation fin 2015.
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