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Filière laitière Le seuil des 400 €/1.000 litres de lait franchi

Les livraisons hebdomadaires de lait atteignent près de 550 millions de litres en avril.

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Prix et quantité, c’est le ticket gagnant des éleveurs laitiers en ce début de printemps. FranceAgriMer a publié mardi 22 avril de nouvelles statistiques sur le prix du lait payé aux producteurs. Il ressort que le seuil des 400 €/1.000 l a été franchi depuis le début de l’année. Toutes catégories confondues, les 1.000 litres ont ainsi été payés 405,74 € en février. Le prix du lait standard a pour sa part allègrement dépassé le seuil de 380 €/1.000 l (388 €/1.000 l sur janvier et février) en affichant une hausse supérieure de 20 € par rapport à décembre 2013. Par rapport à 2013, la différence est supérieure à 60 €/1.000 l.  

La conjoncture est depuis le début de l’année totalement différente de celle de l’an passé à pareille époque. La rigueur climatique et les prix peu élevés (320 €/1.000 l en lait standard) avaient considérablement réduit la production de lait et les recettes des exploitations. Les producteurs ne parvenaient pas à profiter de la bonne conjoncture des marchés mondiaux des produits laitiers et à répercuter les coûts de production. Les livraisons de lait étaient inférieures à la moyenne des cinq dernières années pendant une bonne partie du printemps 2013. Une telle situation n’avait jamais été observée.

 

 

Cette année, les conditions climatiques clémentes permettent aux producteurs de livrer plus de 500 millions de litres de lait par semaine depuis le mois de janvier, payées plus de 400 €/1.000 litres, soit 60 € de plus que l’an passé. Toutefois, signalons un léger décrochage de quelques centimes en février par rapport à janvier1.

Mais les régions profitent inégalement de la bonne conjoncture. Les volumes de lait collectés ont davantage progressé au cours des douze derniers mois dans les Pays de la Loire (+ 13,4 %), dans le Pas de Calais (+ 14,4 %) et en Basse-Normandie (+ 10,1 %) que dans le reste la France (+ 10,3 %). La région Midi Pyrénées-Paca reste la seule à accuser une baisse de sa collecte par rapport à l’an passé.

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