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Schéma de sélection en race normande Gènes Diffusion vient d’obtenir le droit de génotyper pour son propre compte

Un troisième schéma de sélection Normand serait-il en train de voir le jour ? Pour François Desmons, directeur général de Gènes Diffusion, il s’agit avant tout de sécuriser l’accès à la génétique normande au cas où les schémas d’Evolution et de l’Urcecof venaient à fusionner.

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Après plus d’un an et demi de débats politico-juridiques entre les coopératives d’insémination, Gènes diffusion a obtenu cette semaine le droit auprès de l’Unceia de génotyper les mâles et les femelles de race normande, jusqu’à lors chasse gardée d’Evolution et de l’Urcecof (Dynam'is).

« Une sécurité pour l’avenir »

Serait-ce un moyen pour Gènes Diffusion de gagner des parts de marché auprès des éleveurs normands de l’Ouest ? « Gènes Diffusion est partenaire de l’Urcecof depuis de nombreuses années, et nous tenons à la rester, affirme François Desmons, directeur général du groupe basé à Douai dans le Nord. Mais si un jour il n’y a plus qu’un seul et unique schéma normand, alors, grâce à la génomique, nous serons en capacité de proposer rapidement nos propres taureaux normands à nos adhérents. Si nous avons négocié ce droit d’entrée à la population normande de référence, c’est avant tout pour nous garantir une sécurité pour l’avenir. »

A priori, Gènes Diffusion n’aurait donc pas l’intention de démarrer son propre schéma de sélection normand dans les mois à venir et ne devrait pas proposer de doses estampillées GD à son catalogue.

Jusqu'alors, le génotypage d'animaux normands était réservé à l'Urcecof et à Evolution (ex-Créavia, Urcéo, Génoé), comme ici à la taurellerie de Saint-Aubin du Cormier. (©Terre-net Média)

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