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En direct du Space 2013 La Fnsea attend que le gouvernement définisse un cap pour l’agriculture

A moins de deux heures de la visite du Space par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et par les deux ministres de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Xavier Beulin, président de la Fnsea a fait part du "ras-le-bol" des éleveurs et a dressé la liste de leurs attentes.

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Lors du point presse sur le stand de la Fnsea au Space, Xavier Beulin président. En arrière plan, Dominique Barrot, secrétaire général. (©Terre-net Média)« Dans le monde, les carnets de commandes sont pleins et la France voit ses capacités de production perdre du terrain ». Ainsi, ce n’est pas seulement les décisions sur la Pac pour 2015 que la Fnsea et ses adhérents attendent pour limiter l’impact de la convergence et du verdissement des aides, mais un cap pour remettre l’élevage français et les filières animales dans la course pour reconquérir les parts de marché perdues et remotiver les agriculteurs à produire.   

Ce 12 septembre, lors d’un point presse tenu à moins de deux heures de l’arrivée de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre et de ses deux ministres de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Stéphane Le Foll et Guillaume Garot, les dirigeants de la Fnsea ont dressé la liste des questions pour lesquelles ils attendent des réponses. Mais surtout ils ont tenu à faire part « du ras-le-bol » des éleveurs rencontrés dans les halls et les allées du salon depuis deux jours.

Pour commencer, l’instauration de l’écotaxe sur les transports et la crainte d’une augmentation des taxes sur le diesel. « On ne peut plus accepter que les taxations plombent les filières animales », a déclaré Xavier Beulin. Le président de la Fnsea demande par ailleurs que chacun des maillons des filières de la transformation prenne ses responsabilités pour rendre les produits compétitifs car « au niveau des exploitations, les éleveurs sont champions d’Europe ».

Ras-le-bol aussi des réglementations excessives

Mais il est aussi urgent de pouvoir répercuter les hausses des charges sur les prix de vente auprès des consommateurs pour que les éleveurs aient les moyens d’investir. Des investissements qui pourraient par ailleurs être favorisés par le choix d’affecter une partie des aides du second pilier pour moderniser les exploitations d’élevage.

Le ras-le-bol des éleveurs  porte aussi, selon le président de la Fnsea, sur les réglementations environnementales excessives pour produire et pour agrandir les élevages. Sur ce point, les dirigeants de la Fnsea attendent que le choc de simplification administrative voulu par le président de la République, François Hollande, soit effectif rapidement. Ils sont aussi impatients de voir réduire les distorsions sociales entre l’Allemagne et la France en vigueur, en particulier, dans les entreprises agroalimentaires.    

Retrouvez le dossier spécial du Space 2013

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