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Oeufs Beulin demande à «voir » sur le guichet unique, mais veut des «cours supérieurs »

Saint-Magne-de-Castillon (France / Gironde), 13 août 2013 (Afp) - Le président de la Fnsea Xavier Beulin a estimé mardi qu'il «faut voir » ce que recouvre l'annonce du ministre de l'Agriculture d'un guichet unique pour producteurs d'oeufs en difficulté, mais réclamé une régulation du marché en vue de «cours supérieurs ».

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« Un guichet unique, il faut voir ce que cela donne (...) Il faut voir ce qu'il y a », a déclaré M. Beulin à des journalistes dont l'Afp en Gironde, interrogé sur la mesure annoncée par Stéphane le Foll à Rennes, à l'adresse d'éleveurs confrontés à des difficultés de remboursement, d'échéances, en raison de la chute des cours de l'oeuf.

« Ce que je souhaite en tout cas c'est que ce marché de l'oeuf puisse faire l'objet d'une certaine régulation, qu'il permette quand même un retour à des cours supérieurs à ceux qu'ils sont aujourd'hui », a ajouté le leader la Fnsea à Saint-Magne-de-Castillon, où il visitait le vignoble de l'Entre-deux-Mers en partie ravagé par les violents orages de grêle de début août.

En 2011-2012, a rappelé M. Beulin, les producteurs d'oeufs sommés de mettre leurs installation aux normes «ont investi des dizaines et dizaines de millions d'euros, ont souvent suspendu leur élevage le temps de travaux, et pendant ce temps, on a continué à importer comme si de rien n'était des oeufs d'autres pays, qui d'ailleurs ne subissent pas les mêmes normes réglementaires ».

Exaspération des producteurs

M. Beulin a réclamé mardi «que les opérateurs économiques (...) retirent du marché, momentanément peut-être, un certain nombre de productions, pour faire en sorte qu'on remette le marché (de l'oeuf) au bon niveau, et qu'on permette aux producteurs de gagner leur vie ».

Evoquant l'émoi suscité par les images de destruction de centaines de milliers d'oeufs par des éleveurs de Bretagne en colère, le président de la Fnsea a dit sur France Bleu Périgord «reconnaître que la forme syndicale choisie (...) n'était peut-être pas une très bonne image, mais cela témoigne de l'exaspération des producteurs ».

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