Gad Sas La direction propose un plan de continuation avec 930 suppressions d'emplois
RENNES, 28 juin 2013 (AFP) - La direction de la société d'abattage de porcs Gad SAS (1.700 salariés) a présenté aux syndicats réunis vendredi après-midi à Rennes en CCE extraordinaire un projet de plan de continuation qui prévoit environ 930 suppressions d'emplois dont près de 800 à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère), a-t-on appris de sources concordantes
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Le projet de plan de continuation, pour qu'il soit validé, doit être présenté devant un tribunal de commerce, ce qui pourrait être fait « fin août ou début septembre », selon Olivier Le Bras, délégué central FO. Ce plan de continuation comprend toutefois des possibilités de reclassement avec 343 emplois qui pourraient être créés à Josselin (Morbihan, 650 salariés) où seront rapatriées les activités d'abattage/découpe, et 400 emplois au sein de la Cecab (groupe coopératif agroalimentaire, actionnaire majoritaire à 65% de Gad SAS, les 35 % restants sont détenus par le groupement de producteurs de porcs Prestor), a précisé à l'AFP Annick Le Guével, secrétaire CFDT du CE.
Le plan prévoit la disparition du site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) qui fabrique des produits élaborés (64 salariés selon une source proche de la direction, de 70 à 80 selon les syndicats), du siège à Saint-Martin-des-Champs (Finistère, 54 salariés) et de l'activité abattage/découpe de Lampaul-Gimiliau où 800 (784 selon la source proche de la direction) emplois sur 850 sont menacés, selon les syndicats. Les syndicats ont multiplié avec les élus locaux concernés les actions, non violentes, pour réclamer le maintien des emplois. Gad SAS est en redressement judiciaire depuis février et, selon une source proche du dossier, a accusé 20 millions d'euros de pertes en 2012, en raison notamment d'une baisse de la production porcine française dans un contexte de forte concurrence internationale.
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