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Interbev Les professionnels de la viande en colère, demandent de la « transparence »

Les professionnels de la viande et du bétail sont en « colère » et appellent les industries agroalimentaires à « vérifier ce qu'elles reçoivent et à faire preuve de transparence » sur la présence de cheval dans les plats cuisinés.

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« Ça va faire trois semaines que ça dure. Oui je suis en colère, cette affaire met à mal toute une filière qui n'y est pour rien et qui se retrouve victime de fraudeurs », a déclaré à l'Afp Dominique Langlois, président de l'Interprofession viande et bétail (Interbev) en marge du Salon de l'agriculture. 

Dominique Langlois a dit « s'attendre à de nouvelles découvertes » dans d'autres entreprises puisque l'enquête Europol permet de pratiquer des tests Adn dans toutes les entreprises européennes. « L'objectif est de circonscrire le problème. Nous sommes victimes de fraudeurs : de combien de tonnes ? on ne le sait pas encore ». Mais, a-t-il souligné, les enregistrements mensuels des importations intra-européennes, à leur arrivée en France, avec une nomenclature précise selon qu'il s'agit de cheval ou de bœuf, doivent pouvoir renseigner sur les quantités de viandes importées de Roumanie, que ce soit sous une étiquette ou sous une autre - "bœuf" ou "cheval". « Toutes les pistes semblent mener vers la Roumanie, où la population ne consomme pas de viande de cheval, via un même intermédiaire néerlandais », a relevé Dominique Langlois.

Le président d'Interbev, qui partait mercredi à Dubai avec le ministre de l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, a exigé que soit accéléré l'étiquetage des plats préparés sur l'origine des produits. « Il n'y a plus de raisons d'attendre au niveau français. Ça fait trois semaines qu'on en parle : il est urgent de rassurer le consommateur », a-t-il dit.

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