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Détecteurs de chaleurs Les performances de trois outils comparées

Une étude a comparé les performances et la qualité de la détection des chaleurs de trois appareils de détection automatisée chez les vaches laitières : un podomètre Afitag (Afimilk) et deux accéléromètres détecteurs d’activité Heatime-Ruminact (Milkline) et HeatPhone (Medria). Le podomètre est plus sensible à la détection des chaleurs que les détecteurs d’activité mais le pourcentage d’erreur est aussi plus important.

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D'aprés l'essai, la sensibilité des appareils de détection semble plus faible pour les vaches en troisième lactation et plus. (© Terre-net Média)
Trois appareils de détection des chaleurs ont été testés et comparés sur une soixantaine de Prim’holstein de la ferme expérimentale des Trinottières dans le Maine-et-Loire en 2011-2012.

- Le podomètre Afitag de la société Afimilk

- Le détecteur d’activité (accéléromètre) Heatime-Ruminact de la société Milkline

- Le détecteur d’activité (accéléromètre) HeatPhone de la société Medria. L’algorithme de calcul du HeatPhone est évolutif et Medria a développé un nouvel algorithme à la fin de l’essai dont les résultats ont été simulés a posteriori (HP2).

Après le vêlage, chaque vache est équipée des trois détecteurs de chaleurs. Un suivi de la cyclicité est également effectué grâce à des dosages de progestérone dans le lait du 7e au 90e jour après le vêlage.

Indicateurs
Podomètre Afitag
Heatime-Ruminact Milkline
HeatPhone (HP2) Medria
Détection des ovulations potentielles
73 %
62,6 %
63,4 %
Fausses alertes (hors périodes de chaleurs)
28,4 %
15,8 %
11,7 %
Fiabilité observée lors de l'expérimentation
Pas de panne en période d’œstrus
Nombre non négligeable de disfonctionnement
Peu de pannes

« Les résultats semblent comparables à ceux d’un éleveur attentif. Ces outils sont assez efficaces à partir du 50e jour post-partum », explique Pascal Salvetti de l’Unceia, à l’occasion des journées 3R. En effet, les premières ovulations post-partum, appelées "chaleurs silencieuses", sont nettement moins bien détectées par les outils que les chaleurs suivantes (plus d’un mois après le vêlage).

Pour une utilisation optimale, ces appareils doivent être complétés par des observations directes de la part des éleveurs. D’après Pascal Salvetti, « ces dispositifs sont intéressants pour les éleveurs, car l’observation des chaleurs est chronophage et souvent délicate. Néanmoins le rapport coûts/bénéfices est à évaluer en fonction du système d’élevage et des objectifs des éleveurs ».

Liens vers les sites des constructeurs :

Ce qu'en disent les forumeurs :

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