Concours d'animaux de boucherie Foire des Grivelles à Sancoins (18), un rendez-vous vachement attendu !

25 éleveurs-naisseurs bovins ont fait concourir leurs bêtes dans une ou plusieurs catégories. (© Terre-net Média)

Ce devrait être la trente-septième édition si on compte bien. Mais Christian Maguet, président du comité d’organisation des foires et concours de la localité, lui, ne compte plus. « Je crois que la première, c’était en 1975 », se remémore-t-il. Depuis, cet événement annuel est tellement rentré dans les mœurs des Sancoinais qu’on ne prend plus le temps de se poser la question de sa date anniversaire. C’est LA foire, celle qui a toujours existé, celle qui résiste aux aléas du temps et de l’économie.

Bien sûr, son concept a quelque peu évolué avec le temps. Il y a treize ans, le vide-grenier de l’Association de l’essor de Sancoins et de son canton (Aesc) est venu se rajouter à la fête, quand les animations initiales ont fini par faire défaut. Selon les années, la foire attire environ deux mille personnes, parfois un millier de plus. Sans compter les éleveurs venus de toute la région et parfois d’un peu plus loin.

Sept catégories

Cette année, vingt-cinq éleveurs-naisseurs bovins ont fait concourir leurs bêtes dans une ou plusieurs des sept catégories présentées. Cent vingt-deux animaux se sont parés de leurs plus beaux atouts pour ce concours national des bovins de boucherie, ouvert à toutes les races : « Pour cette édition, nous avons essentiellement du Charolais, du Blond d’Aquitaine et du Blanc Bleu Belge », affirme Christian Maguet.

Les génisses, les vaches et les bœufs concourent chacun dans leur catégorie, selon l’âge et le sexe. Les critères de jugement, eux, sont les mêmes pour toutes les bêtes. « Le jury regarde les formes de l’animal, pour vérifier que chaque muscle, qui correspond à une future pièce de viande, est au bon endroit et en conformité de taille et d’aspect. » On vérifie aussi le cuir de la bête : sa souplesse garantit la tendresse de la chair. La présentation de l’animal (propreté, taille du poil) compte également dans la note finale.

Plusieurs types de prix sont décernés : en premier lieu, deux prix d’honneur par catégorie, puis un prix de championnat toute catégorie, un pour les mâles, un pour les femelles. Deux autres prix spéciaux récompensent le travail général d’un éleveur. Ces récompenses permettent ensuite aux agriculteurs de mieux vendre leurs bêtes. Cette année, la meilleure femelles a été décernée à René Bourgain (18-Charenton) et achetée par Puygrenier pour une valeur de 6,86 €/ kg et le meilleur bœuf Blanc Bleu de Monsieur François Jamet à été acheté par la Sva Jean Rosé par l’intermédiaire de Hubert Cordon.

Des prix de vente peu élevés

Le jury a longuement débattu pour le prix championnat mâles car le 1^er prix d’honneur obtenu par Monsieur Christian Maguet avait également toutes les qualités pour remporter le championnat. D’ailleurs à la vente, il obtient le même prix de vente à 5,18 €/ kg, il est également acheté par Sva Jean Rozé pour l’intermarché de Sancoins.

D’un point de vue général, la qualité pour cette édition 2012 est plus relevée. Si la vente est quasi complète (95 %), les prix ne sont pas excessifs avec une fourchette entre 5,50 € à 6,25 € pour les femelles, hors grand prix de championnat, en retrait de 0,50 € environ par rapport à l’an passé. Ce n’est pas très élevé par rapport au marché hebdomadaire mais il faut dire que, depuis plusieurs mois, les prix ont sérieusement été revus à la hausse.

Diverses animations ont également jalonné les deux jours de foire : un grand repas avec dégustation d’un pavé de charolais servi le samedi soir et dimanche midi, un vide-grenier avec des artisans des métiers de bouche, et pour l’ambiance : les Duelling Dancers, un groupe de country de La Guerche.

 

Pour en savoir plus, cliquez sur le Palmarès du Concours national des bovins de boucherie de Sancoins.