59ème Finale de labour (Mis à jour le 17 septembre) Le budget de l’installation doit être sanctuarisé selon François Thabuis, président de JA
Les 350 millions d’euros de budget alloués pour l’installation ne doivent pas être sacrifiés sur le banc de l’austérité même si le gouvernement doit trouver 10 milliards d’euros d’économies.
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François Thabuis, président de JA lançant le départ de l'épreuve finale de labour. (© Terre-net Média) |
Autrement dit, les 350 millions d’euros de budget alloués à l’installation ne doivent pas être sacrifiés sur le banc de l’austérité même si le gouvernement doit trouver 10 milliards d’euros d’économies. Le président de JA compte aussi sur le ministre de l'Agriculture pour simpllifier la procédure des avenants aux Plans de développement économique des exploitations.
La 59ème édition de la finale de labour est aussi pour le président de JA une occasion de rappeler que la réforme de la Pac doit inscrire l’installation non seulement au second pilier de la Pac mais aussi au premier avec la majoration des Dpu sur cinq ans pour les nouveaux installés.
François Thabuis, président de JA, attend enfin de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, des précisions sur les assises de l’installation qu’il prévoit d’organiser avec l’ensemble des acteurs de la profession agricole. Ce qui suppose que seront réunis autour de la même table l’ensemble des syndicats pour échanger leurs points de vue. « Ce sera une occasion de jouer la complémentarité plutôt que de jouer la concurrence », a déclaré le président de JA.
Un fonds pour financer les projets d'installation
La convention passée entre la Fno et JA samedi 15 septembre est un exemple concret que François Thabuis veut reproduire avec d’autres filières pour les prochaines générations d’agriculteurs. Le dispositif s’inspirerait de ce qu’a mis en place la Sofipêche il y a plusieurs années (environ 2003) pour renouveler la flotte de navires. Le nouveau fonds agricole rechercherait ainsi des financeurs privés prêts à investir une partie de leur épargne pour accompagner le financement des projets d’installation des futurs agriculteur en fonction des dossiers présentés : trésorerie, fonds propres ou encore acquisition de matériel.
Ces fonds collectés, probablement placés sur dix ans, rapporteraient environ 3 % et bénéficieraient probablement d’allègements fiscaux. Au terme de ces dix années, les investisseurs pourront récupérer leur mise avec leurs intérêts. En revanche, ils ne feront pas l’objet d’une réévaluation pour prendre en compte l’augmentation du capital de l’exploitation durant ces dix années. Les plus-values resteront acquises à l’agriculteur.
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