Reprise de Doux (Mis à jour le 6 juillet 2012) La priorité est l’emploi selon Stéphane Le Foll, les créances des éleveurs selon la CR
L’inquiétude monte à quelques jours de la décision du tribunal de commerce de Quimper sur la solution qui sera retenue pour assurer l’avenir du groupe Doux. En jeu, l’avenir de 800 éleveurs et de 3.400 salariés !
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
La France importe 40 % des poulets standards consommés. (© Terre-net Média) |
Le gouvernement « encourage une solution globale qui apporterait la stabilité à la filière avicole ». Et « surtout, le meilleur projet sera celui qui, autour d’un vrai projet industriel, permettra de sauver un maximum d’emplois », affirme le ministère de l’Agriculture ce 4 juillet.
« La production de volaille française a besoin d’investisseurs de long terme, engagés dans une stratégie d’avenir par le développement d’un outil industriel performant. »
Sauver le maximum d’emplois salariés ne suffit pas
Le 16 juillet, sera connue l’option retenue par le tribunal de commerce de Quimper parmi les offres de reprise. Mais pour la Coordination rurale, sauver le maximum d’emplois salariés ne suffit pas.
La CR « s'insurge du peu de considération » que les potentiels repreneurs en lice « accordent aux éleveurs dans ce drame économique, et insiste pour que leurs créances soient entièrement prises en comptes lors de la reprise. Il ne faut pas oublier que ce sont bien les éleveurs qui font la valeur du groupe à travers la production de volailles. Ils sont le premier maillon indispensable de la chaîne de production ».
Dans son communiqué, lui aussi daté du 4 juillet, le syndicat dirigé par Bernard Lannes fait ainsi référence à « la volonté politique française de voir plusieurs sociétés nationales se regrouper pour reprendre Doux ». Mais Glon Sanders et Coop de France seraient candidats à la reprise du goupe « sans évoquer le nécessaire paiement des créances des éleveurs », déplore le syndicat.
A lire également (mis à jour le 6 juilet 2012): Sept propositions de reprises, « insuffisantes » Les établissements Daviet, Cavac Ciab, Financière Turenne Lafayette, Ldc, Sofiprotéol, Tilly-Sabco ont déposé leur dossier avant l'heure limite fixée à 18h00 par l'administrateur judiciaire, Régis Valliot. Une dernière offre, celle de Terrena, parvenue à l'adminstrateur judiciaire après le délai, a été dévoilée un peu plus tard. Le contenu de ces propositions de reprise du groupe Doux placé en redressement judiciaire début juin et mis en vente dans la foulée, n'a pas été révélé. Le tribunal de commerce de Quimper doit examiner les dossiers dans les jours à venir et se prononcer sur le nom du repreneur le 16 juillet. Lire la suite en cliquant sur le lien suivant: |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :