Contractualisation laitière Stéphanne Le Foll demande un bilan
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a demandé lundi un bilan pour le mois de juillet, sur l'état d'avancement de la contractualisation entre industriels et producteurs dans le secteur laitier.
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Ce rapport devra être remis le 13 juillet. La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (Lmap) de juillet 2010 promue par Bruno Le Maire, le prédécesseur de M. Le Foll, a rendu obligatoire la passation de contrats écrits entre producteurs et acheteurs, notamment dans le lait, une filière confrontée alors à une grave crise.
Assurer des revenus plus stables aux éleveurs
L'objectif de cette contractualisation est d'assurer des revenus plus stables aux éleveurs, surtout dans la perspective de la fin des quotas laitiers en 2015. La fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), branche spécialisée de la Fnsea, est favorable à cette contractualisation et a beaucoup oeuvré en sa faveur. Ce n'est pas le cas des syndicats minoritaires comme la Confédération paysanne et la Coordination rurale, opposés à cette contractualisation, qui défendent une maîtrise de la production au niveau européen.
Le groupe Lactalis, numéro un en France, a traîné des pieds pour mettre en place cette contractualisation.
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