Sauvegarde de l’élevage en montagne La filière porcine s’unit et lance sa marque « Origine montagne »
L’association « porc montagne » et les professionnels de la filière porcine (éleveurs, abatteurs et transformateurs) ont présenté la signature « Origine Montagne », qui sera dorénavant apposée sur leurs produits.
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« Avec la création de la marque collective « Origine Montagne », notre objectif est à la fois de créer de l’économie, de l’emploi dans nos territoires et de proposer de nouveaux produits innovants » espère Georges Champeix, Président de l’Association « porc montagne ». « Cette association permet à la filière porcine de montagne d’unir ses forces et d’élaborer une stratégie commune pour faire valoir l’authenticité de nos produits », poursuit-il.
(© DR) |
Un marché équitable « à la française »
A travers cette démarche, la filière cherche à « préserver une économie durable qui favorise l’emploi local et promeut une agriculture familiale pérenne, grâce notamment à la mise en œuvre de pratiques contractuelles entre les éleveurs, les abatteurs et les transformateurs ». Ces pratiques devraient permettre « de garantir une sécurité des volumes et une rémunération équitable de chacun des maillon de la filière porcine de montagne ».
Pour Cyril Colombo, salaisonnier à Saint-Symphorien-sur-Coise (69), « il s’agit vraiment d’un marché équitable à la française, indispensable au maintien de l’agriculture et de l’élevage en zone de montagne. Si on ne fait pas quelque chose maintenant qu’il reste encore quelques exploitations, il n’y aura plus rien dans cinq ou dix ans. On porte ce projet par conviction et par amour de la montagne ».
Un logo facilement mémorisable et identifiable
La filière du porc de montagne en chiffres :
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet : |
Pour le président de la fédération nationale porcine, Jean-Michel Serres, « il n’est pas évident d’être éleveur de porcs : c’est un produit très concurrentiel sans aide directe. Il y a en plus un surcoût de production en zone de montagne. On est rendu à 700.000 porcs dans cette zone, ce qui est peu. Il ne faut pas que cela diminue davantage. Une révision de la Pac va avoir lieu. C’est pourquoi il était important de lancer cette démarche maintenant ! Cela permettra de nous défendre devant la Commission ».
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