Fiscalité agricole Quels outils pour une gestion performante de l’exploitation? (2ème partie)
La Fnsea a repris à son compte un des thèmes de la campagne présidentielle : la compétitivité. A Montpellier, lors de son congrès, plusieurs idées ont été émises pour rendre les exploitations agricoles plus compétitives, sans pour autant renoncer au niveau de protection sociale des agriculteurs et de leurs salariés.
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Les déductions pour aléas, dont il paraît urgent de relever les plafonds, doivent être privilégiées aux Dpi, pour donner davantage de moyens aux agriculteurs de se constituer des réserves financières mobilisables, afin de faire face aux accidents de toutes natures, climatiques entre autres.
Outre la question des Dpa, c’est l’ensemble de la fiscalité qu’il serait judicieux de lisser pour aider les agriculteurs à faire face aux accidents subis.
Remettre à plat la fiscalité agricole suppose aussi de traiter la question de la transmission assez rapidement compte tenu du nombre de fermes à reprendre dans les prochaines années.
Les aides Pac indispensables pour parer à l’aléa La fiscalité et le social sont du domaine des compétences nationales. Ce n’est pas aux commissaires d’imposer la ligne politique mais aux chefs de gouvernement d’imposer leur politique. |
Une fiscalité confiscatoire
Les prêts à rembourser sont de plus en plus difficilement supportables par les jeunes associés condamnés à racheter une partie du capital de l’exploitation aux dépens de sa rémunération et de son niveau de vie.
Aussi, pour rendre les reprises d’exploitation plus abordables, pourquoi ne pas imaginer une fiscalité confiscatoire, pour les exploitants qui ne transmettent pas leur exploitation à un repreneur, et exonérer les autres de l’imposition sur les plus values si leur ferme est cédée à un jeune agriculteur.
Mutualiser la reprise d’entreprises et le portage pourraient être une voie à suivre pour alléger le coût du projet. Mais le recours à des capitaux extérieurs pour financer les reprises n’est pas une idée retenue, car cela supposerait de pouvoir dégager une rentabilité équivalente à d’autres placements financiers. Or il n’en est rien. A moins qu’une fiscalité attrayante rendre le portage intéressant.
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