Exportations de porcs Mission de la dernière chance de l'Union européenne pour dissuader la Russie de boycotter le porc
Des experts de l'Union européenne se sont rendus jeudi à Moscou dans le but de dissuader la Russie de boycotter les porcs en provenance d'Europe, a-t-on appris de source très bien informée à Bruxelles.
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Toutefois, le vent de panique qui souffle sur l'ancienne république soviétique de Lettonie, où un responsable a déclaré à l'Afp que les « deux tiers » des revenus d'exportation des Etats baltes étaient menacés en raison de la décision russe, a propulsé cette question sur l'ordre du jour des ministres européens. Le responsable letton basé à Bruxelles a indiqué que la Russie avait informé Riga qu'elle allait commencer à interdire l'importation de porcs vivants mardi 20 mars ce qui a provoqué de vives réactions au niveau politique et scientifique en vue de faire revenir la Russie sur cette décision.
« Il est important que l'Union européenne réagisse en tant qu'union »
L'affaire a éclaté lorsque les services de surveillance vétérinaires russes ont annoncé fin janvier la suspension des importations d'animaux vivants d'Allemagne, des Pays Bas, de Belgique, et de France de crainte qu'ils ne soient contaminés par le virus de Schmallenberg qui entraîne des malformations néonatales. La Russie avait déjà interdit les importations du Royaume Uni où le virus a également été détecté.
« C'est un problème très sérieux pour nous, pour notre secteur de l'élevage », a déclaré un responsable letton. « Il est important que l'Union (européenne) réagisse en tant qu'union », a souligné un responsable européen, qui a relevé que les arguments de la Russie concernant le virus de Schmallenberg « n'étaient pas pertinents s'agissant des porcs que la Russie veut interdire ».
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