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Copa-Cogeca La réforme de la Pac menace la compétitivité de l’agriculture

Un débat de haut niveau sur la future Pac, organisé par le Parlement européen en Espagne, a été de nouveau l’occasion pour le Copa-Cogeca de mettre en garde contre la bureaucratie excessive qu'impliquent les propositions de la Commission européenne sur la Pac après 2013. « Elles menaceront la compétitivité ainsi que la rentabilité économique des agriculteurs, des coopératives et des petites entreprises ».

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Pour Lorenzo Ramos, « la future Pac doit se concentrer sur l'amélioration des performances économiques des
agriculteurs ». (© Terre-net Média)
S'exprimant au nom du Copa-Cogeca lors d’un débat de haut niveau sur la future Pac organisé par le Parlement européen en Espagne, Lorenzo Ramos, Vice-président du Copa, a indiqué la semaine dernière que « la future Pac doit se concentrer sur l'amélioration des performances économiques des agriculteurs et des coopératives ainsi que l'amélioration du fonctionnement de la chaîne alimentaire pour veiller à ce qu'ils tirent de meilleures recettes du marché ».

Le débat de haut niveau sur la future Pac, organisé par le Parlement européen en Espagne, a été de nouveau l’occasion pour le Copa-Cogeca de mettre en garde contre la bureaucratie excessive qu'impliquent les propositions de la Commission européenne sur la Pac après 2013 et le verdissement des aides en particulier. « Elles menaceront la compétitivité ainsi que la rentabilité économique des agriculteurs, des coopératives et des petites entreprises ».

« Travailler sur le système de prix d’entrée et gérer correctement le quota mensuel »

En Espagne, le vice président du Copa a par ailleurs renouvelé ses inquiétudes sur le projet d'accord de libéralisation des accords commerciaux UE-Maroc, expliquant que « celui-ci aurait un effet dévastateur sur le secteur des fruits et légumes, notamment les tomates ». Cet accord « s'inscrit à contre courant de la Stratégie UE2020 pour l'emploi et la croissance. La Commission européenne aurait dû entreprendre une étude d'impact socio-économique avant de poursuivre cet accord ».

« J'en appelle à la Commission européenne, aux eurodéputés et aux Ministres, afin qu’ils veillent à la bonne exécution des contrôles et sauvegardes, pour empêcher de fortes perturbations du marché ». « La Commission doit également travailler sur le système de prix d’entrée et gérer correctement le quota mensuel », a-t-il affirmé.

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