Enquête « Fertilia » Quand les pratiques d’alimentation influent sur la fertilité
L’enquête « Fertilia » a été mise en place par le groupe « fertilité femelles » de l’Unceia, afin d’étudier en élevage les pratiques de détection des chaleurs, les conditions et la technique d’insémination ainsi que la gestion alimentaire du tarissement et du début de lactation, puis de les mettre en relation avec les performances de reproduction. Lancée en 2006, cette enquête fournit chaque année de nouvelles informations.
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Pour compléter ces informations, le taux de progestérone est dosé dans le lait le jour de l’insémination artificielle et 21 jours plus tard.
Depuis 2006, cette enquête livre chaque année de nouvelles informations.
Neuf classes d’animaux
Les données d’insémination artificielle et de production laitière des trois premiers contrôles ont été extraites du système d’information génétique.
La progestérone a été dosée dans le lait 21-23 jours après l’insémination artificielle et un constat de gestation a été fait entre 45 et 75 jours après IA : cela a permis de déterminer la fertilité en 1ère insémination artificielle et les taux de mortalités embryonnaires.
Une typologie des données individuelles de rationnement (type de ration, quantités de fourrages et de concentrés) entre le vêlage et l’insémination artificielle a été réalisée. Ces données ont ensuite été traitées statistiquement et ont permis de regrouper les animaux en 9 classes distinctes, en fonction des pratiques d’alimentation entre le vêlage, l’insémination et la gestion du tarissement. Enfin, les performances de production laitière et de reproduction ont été comparées entre les 9 classes obtenues.
L’étape d’analyse statistique a clairement montré « des différences de fertilité entre classes ». Cette première étape va permettre de lancer une seconde phase d’analyse statistiques, l’objectif étant de mettre au point des modèles de simulation permettant de simuler l’effet de différents critères sur la fertilité, tels que la typologie des pratiques d’alimentation, la production laitière, les modalités de détection des chaleurs, les conditions d’insémination…
Les 9 pratiques d’alimentation entre le vêlage, l’insémination et la gestion du tarissement Classes 1 à 3 : rations de type vache en lactation au vêlage, avec une quantité d’ensilage de maïs stable entre vêlage et IA (10-11 kg), déjà beaucoup de concentrés au vêlage (3-6 kg), une réintroduction des génisses gestantes et vaches taries avec les vache en lactation plus de 7 j avant vêlage, classes avec les plus faibles taux de gestation :
Classes 4 à 7 : mélange de rations de type vache en lactation, vaches taries et génisses gestantes, même évolution des concentrés, de 1 à 5-8 kg entre vêlage et IA. La réintroduction avec les vache en lactation est faite moins de 7 j avant vêlage (majoritairement le jour même ou le lendemain). L’ensilage de maïs passe de 2 à 8,5 kg entre vêlage et IA pour les classes 4 et 5, et de 2,5 à 12 kg pour les classes 6 et 7 ;
Classes 8 et 9 : les concentrés sont essentiellement apportés dans la complémentation et non dans la ration de base. Ce sont les classes avec les plus hauts taux de gestation :
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Pour aller plus loin Institut de l’élevage : www.inst-elevage.asso.fr. |
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