Sevrage du porcelet Le formiate de sodium améliore les performances zootechniques des porcelets
Le groupe Perstorp est un leader mondial qui participe, depuis une cinquantaine d’années, à l’élaboration d’une gamme d’additifs destinée à améliorer les performances des animaux de ferme. En partenariat avec le centre de recherche hollandais Schothorst Feed Research, cette entreprise a mené une étude sur l’effet du formiate de sodium chez le porcelet.
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Ils ont également un effet dans l’état sanitaire des animaux en abaissant le pH de l’estomac, ce qui a pour effet de limiter le développement de bactéries pathogènes. La digestibilité des protéines est donc améliorée, l’animal présentant moins de diarrhée. « Le meilleur statut de l’intestin se traduit de fait par des performances de production supérieures », soulignait en février 2010 Albert Van Dijk (Perstorp).
Atouts nutritionnnels
Parmi ces acides organiques, l’acide formique est sans doute le plus utilisé. Mais sous forme liquide, il présente des risques d’utilisation (corrosivité, volatilité). C’est pourquoi il est davantage utilisé sous forme de sels, comme le formiate de sodium. « Du point de vue nutritionnel, le formiate de sodium, qui apporte du sodium sans chlore, permet de relever le bilan électrolytique de la formule vers son optimum », poursuivait Albert Van Dijk.
Chez le porcelet, cet optimum est compris entre 150 et 350 meq/kg, « mais il n’existe pas de résultats récents décrivant l’effet du formiate de sodium chez les porcelets », soulignait le spécialiste hollandais.
Perstorp et Schothorst Feed Research ont donc allié leurs moyens pour mettre en place un essai sur un échantillon composé de 120 porcelets répartis en deux lots : le premier a reçu des aliments sans acide organique, le second avec des acides organiques, à savoir 1,1% de formiate de sodium (nom commercial ProPhorce® AC 250). La consommation alimentaire, le poids vif et la consistance des fécès des porcelets ont été enregistrés au cours des quatre premières semaines post-sevrage.
Equilibre en ions des aliments
Les résultats montrent que la supplémentation en formiate de sodium améliore l’IC (tableau) sur la période de 3-4 semaines après le sevrage et sur la période totale.
Témoin | Formate de sodium 1,1% | |
Les semaines 1-2 après sevrage | ||
- consommation (g/j) | 227 | 230 |
- vitesse de croissance (g/j) | 159 | 172 |
- indice de consommation | 1,45 | 1,35 |
Les semaines 3-4 après | ||
- consommation (g/j) | 811 | 805 |
- vitesse de croissance (g/j) | 541 | 564 |
- indice de consommation | 1,50 | 1,43 |
Les semaines 1-4 après le sevrage | ||
- consommation (g/j) | 510 | 508 |
- vitesse de croissance (g/j) | 344 | 362 |
- indice de consommation | 1,48 | 1,41 |
Cette formulation facile à utiliser « permet de relever le bilan électrolytique de la formule vers son optimum sans coût supplémentaire », résumait Albert Van Dijk. À noter que le bilan électrolytique est une nouvelle approche alimentaire : les aliments sont formulés en tenant compte de leur balance électrolytique, comprenez l’équilibre en ions des aliments. Ces ions jouent en effet sur rôle essentiel sur l’échange des nutriments dans l’organique par une régulation des équilibres hydriques et électrolytiques.
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