Alimentation animale Pas de baisse des prix à court terme (Coop de France nutrition animale)
Ces derniers jours, le marché du blé a encore connu une poussée de fièvre (jeudi 9 décembre 2010, le prix du blé rendu Rouen sur le marché physique affichait 234 €/t). En réaction à cette nouvelle augmentation, Coop de France nutrition animale tient à rappeler le « rôle d’amortissement, que jouent les fabricants d’aliments, entre les prix des matières premières et ceux des aliments vendus aux éleveurs ».
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Toutefois, même si les matières premières (blé, orge, tourteaux) représenteraient, d’après Coop de France nutrition animale, 70 % du coût des aliments, les proportions d'augmentation entre le prix d'achat des matières premières et le prix de vente des aliments sont différentes.
L’indice Ipaa, indice 100 en 2005, qui mesure l’évolution du prix d’un panier de 16 matières premières représentatives des utilisations globales par les fabricants d’aliments, a pris 40 % entre juin et octobre 2010. L’Ipampa (indice qui reflète l’évolution des prix de vente sortie usine des aliments composés, base 100, année 2005) est en hausse d’environ 8 % sur cette même période.
« Sans perspective d’atténuation ou de baisse à court terme »
Du côté de la stratégie d’achat des fabricants d’aliments, Coop de France nutrition animale précise que les commandes sont anticipées sur les marchés, compte tenu de la faible capacité de stockage des sites de production (trois à quatre jours pour les céréales). Un fait qui explique, selon Coop de France, un certain « lissage » des prix de vente des aliments aux agriculteurs.
Malgré tout, depuis octobre, les niveaux de prix des matières premières se maintiennent. Et Coop de France nutrition animale prévient : « la hausse progressive des tarifs devrait se poursuivre au cours des prochaines semaines, sans perspective d’atténuation ou de baisse à court terme ».
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Espèces différentes, besoins et prix différents En fonction des types de productions (lait, viande bovine, porc), les besoins nutritionnels sont différents. Les formulations des aliments sont donc adaptées à chaque espèce, ce qui explique, d’après Coop de France nutrition animale, les variations des tarifs d’un type d'élevage à l’autre.
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