Porc, lait, revenu Des prix rémunérateurs et une régulation de la production à nouveau d’actualité
Deux communiqués, l’un portant sur le lait, l’autre sur le porc soulignent chacun à leur façon la mauvaise organisation des marchés pour expliquer la faiblesse des prix et des marges. Mais aussi l’inadaptation de l’offre à la demande.
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Dégager un revenu pour les producteurs de porcs aussi. (© Terre-net Média) |
« Les aides et les prêts de sauvetage annoncés en grande pompe ne vont pas améliorer les revenus. Ce ne sont que des pansements collés sur les plaies non cicatrisées des crises précédentes. Sur ces 10 dernières années, seules 3 ont été correctes. »
« Quand va-t-on s'attaquer aux causes réelles et profondes du mal ? Les prix agricoles ne représentent que 4 % des 17 % que les ménages consacrent à l'alimentation dans leur budget. Il faut donc en premier lieu relever significativement les prix à la production. L'inflation sera infime. »
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«L'harmonisation des charges sociales (la main d'œuvre dans les abattoirs français coûte 40 % de plus qu'en Allemagne) doit être une priorité européenne pour venir à bout des distorsions de concurrence insupportables. Il faut instaurer une Tva sociale. »
Enfin, l'Onep demande le retrait de la nouvelle contrainte sur la transportabilité (l'éleveur qui expédie des porcs avec des anomalies, du type abcès, boiteries, etc.. paie une pénalité à l'abattoir, voire le transporteur refuse de les prendre). Cette mesure franco-française pourrait coûter 1.500 €/an à un élevage moyen. Les Services Vétérinaires des abattoirs sont déjà compétents pour garantir la qualité sanitaire de la viande pour la consommation humaine.
Impliquer les pouvoirs publics dans la gestion de l’offre (Confédération paysanne)
La Confédération paysanne rappelle que « pour résoudre les crises agricoles et avant tout les prévenir, l’implication des pouvoirs publics dans la gestion de l’offre s’impose. »
« La définition par les pouvoirs publics et les producteurs, des volumes à mettre en production sur le territoire afin de satisfaire aux besoins du marché intérieur est l’élément pertinent du 'système laitier canadien' ; de plus, le gouvernement a le pouvoir de limiter les importations. »
Le syndicat de Bagnolet revendique « le maintien et l’amélioration du système des quotas laitiers en Union européenne, avec adaptation de l’offre à la demande, et protection aux frontières ».
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