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Organisation des producteurs de lait/ Emb “Les actions des producteurs vont se multiplier”

Le prix du lait et du beurre font la Une des quotidiens ce mercredi 25 novembre pour annoncer une bonne nouvelle : les prix flambent. Les cours mondiaux du beurre ont dépassé leur niveau de 2008 et fleurent avec les 5000 dollars la tonne. Des éleveurs laitiers n’ont pas tardé pour demander une hausse du prix du lait.

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Les marchés des produits laitiers se redressent plus vite que prévu. Ils surprennent les experts. Et l’Union européenne et ses éleveurs pourraient en profiter. Noël s’annonce donc plus joyeux dans les fermes que ne l’ont été les Paques! Et les négociations en cours pour décrocher des prêts de consolidation seront peut-être plus aisées.

Mais les nouvelles courant vite, les réactions des syndicats n’ont pas tardé.


A Paris, l'Emb et l'Opl cet automne, lors du lancement
de la grève du lait aux Invalides à Paris! (© Terre-net média)
« L’ultimatum au 20 novembre pour la fixation du prix du lait pour le premier trimestre 2010 », n’ayant eu aucun effet, « les producteurs français ont donc décidé de reprendre leurs actions envers les laiteries afin de négocier au plus vite les prix de début 2010 et d’obtenir leur soutien pour l'ouverture du Cniel à l'ensemble des syndicats représentatifs », ont annoncé l’Opl et l’Emb dans un communiqué commun.

« Aujourd’hui les producteurs, déjà très endettés, n’ont aucun élément économique qui leur permette soit de décider de souscrire de nouveaux emprunts dans le cadre du plan de soutien, soit de s'engager dans une procédure de dépôt de bilan », explique l’Opl dans un communiqué.

Dès la fin de la semaine dernère, la Fnpl (satellite de la Fnsea) avait annoncé qu’elle allait poursuivre un autre combat «pour une meilleure répartition des marges. C’est un enjeu majeur pour la valorisation des produits laitiers et pour le prix du lait à la production dans l’avenir ».

La Fnpl a tenu « à souligner que la détérioration du marché de l’emmental entretenue par la grande distribution n’est plus tenable ». « Le redressement des marchés doit également se traduire sur les prix de vente sortie usine des produits de grande consommation ».

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