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Gestion du parasitisme Regarder par l’autre bout de la lorgnette !

La gestion du parasitisme passe par une meilleure compréhension des mécanismes de l’immunité antiparasitaire et leur relation avec les pratiques d’élevage.

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« L es pratiques antiparasitaires conventionnelles ont des conséquences environnementales très forte », expliquait le 7 septembre dernier Paul Polis, vétérinaire homéopathe, lors de son intervention dans la conférence sur la ‘Gestion du parasitisme’ pendant Tech & Bio. En effet, l’élimination des molécules administrées aux animaux est relativement longue et l’utilisation répétée d’une même molécule peut entrainer l’apparition d’une résistance au parasite.

« Aucune espèce animale n’est isolée ! » aime à répéter
Paul Polis, vétérinaire homéopathe. (© CZ)

« Dans le parasitisme, il y a en réalité deux aspects à considérer : d’une part, l’animal parasité et ses réactions face à l’infection ; d’autre part, le devenir du parasite qui arrive sous forme dite pondue et doit évoluer dans le milieu extérieur pour devenir infestant. Ce sont bien deux problématiques distinctes. »
L’animal atteint réagit de deux manières. La première lui est propre et comprend l’ensemble des mécanismes qu’il va mettre en place pour se défendre (lire ici). « Et puis, il y a ceux en relation directe avec les techniques d’élevage » poursuit Hervé Hoste de l’Ecole nationale vétérinaire (lire ici).

Démystifier le concept culturel de ‘parasitisme’

« Aucune espèce animale n’est isolée ! » aime à répéter Paul Polis. Selon le vétérinaire homéopathe en effet, « toute espèce vivante est liée à au moins 200 autres espèces vivantes qui conditionnent impérativement sa survie. Une brebis, une vache, une poule, sans virus, sans bactéries, sans strongles, cela n’existe pas ! Et surtout cela ne fonctionne pas ! »
Mais attention, cette association n’est efficace que « tant qu’elle atteint une forme d’équilibre profitable aux deux protagonistes. Cette situation dynamique peut évoluer à tout moment en fonction de multiples facteurs, locaux, sociaux, climatiques, alimentaires, génétiques, talent individuel... ».
Le ‘parasitisme’ n’est plus alors qu’un aspect particulier de la relation entre l’animal et son ou ses parasites. « C’est la globalité de la situation des animaux dans leur espace-temps qui doit être envisagée. De fait, l’objectif fixé devient la mise en place de systèmes d’élevages dynamiques où l’équilibre est obtenu en maîtrisant en permanence la prolifération d’un ou de plusieurs protagonistes au dépends des autres et de l’hôte. »

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