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Récolte du foin humide Du matériel et des bâtiments adaptés

Ronde ou carré ? Vrac ou balle ? Quand le foin est humide, quelle est la bonne méthode pour obtenir au final un fourrage qui reste de qualité ? Réponses en provenance du centre de Tânikon, en Suisse.

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La Station de recherche suisse Agroscope Reckenholz-Tänikon a comparé le foin humide au foin séché au sol, aux balles rondes ventilées et au foin ventilé en vrac. « Concernant l'organisation du travail, ce sont les balles rondes ventilées qui demandent le plus de temps, tandis que les trois autres procédés se situent plus ou moins au même niveau » détaille Helmut Ammann, en charge de l’essai.

Des coûts variables

Côté investissements, le plus faible niveau est logiquement obtenu avec le foin humide et le foin séché au sol. « Ils sont 50% plus élevés dans le cas des balles ventilées et près de 160% plus élevés dans le cas du fourrage en vrac, poursuit le scientifique. « Si l'on se base sur une quantité de fourrage destinée à 40 unités gros bétail, les coûts attribuables sont de l'ordre de 17500 € pour le foin humide, d'environ 16100 € pour le fourrage ventilé en vrac et de près de 15500 € pour le foin séché au sol. Ils sont compris entre 22200 € et 25500 € pour les balles rondes ventilées, suivant le système de séchage employé. »


La station de recherche Agroscope
Reckenholz-Tänikon a comparé le foin humide au foin
séché au sol, aux balles rondes ventilées et au foin ventilé en vrac.
(© Terre-net Média)

L’humidité toujours

Dans les conditions d’expérimentation, les essais réalisés avec une presse à balles rectangulaires ont donné des résultats en partie insatisfaisants en raison d’andains trop gros et d’un sous-dosage du conservateur. « En plus, le fourrage était trop humide avec une teneur en MS de 68% », poursuivait-il.

Dans le cas des essais effectués avec deux types différents de presses à balles rondes et deux dosages différents, la quantité variable de conservateur n'a pas eu une influence marquante sur l'échauffement du fourrage. « En revanche, le dosage a joué un rôle significatif par rapport à la valeur nutritive. » Il convient donc de bien maîtriser la teneur en MS du fourrage pour adapter le dosage du conservateur et optimiser ainsi le résultat final.

Voir tous les résultats sur le site : www.services.art.admin.ch/pdf/ART_Bericht_685_F.pdf.

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