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Crise de la filière porcine Des cours et des restitutions d’abord

La filière porcine a pris acte du plan Barnier de 33 millions d’euros mais relève que les mesures efficaces pour redresser la situation financière des éleveurs mise à mal par la faiblesse cours manquent.

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Des restitutions pour exporter.
(© Terre-net Média)

«A u-delà des aides économiques annoncées, et pour désengorger le marché, Jeunes Agriculteurs demande que les outils de gestion de marché comme le stockage privé et les restitutions à l'exportation soient réactivées au niveau communautaire » a déclaré le syndicat JA.

Jeunes Agriculteurs demande également que « l'ensemble des partenaires de la filière prenne conscience de la nécessité d'une remontée des cours permettant aux producteurs de retrouver un revenu, d'assurer le renouvellement des éleveurs et la pérennité de la filière porcine, vitale pour certains territoires ».

La Fnp souhaite pour sa part que « les 2 millions d’euros d’aide aux entreprises s’associent à une embellie des cours des pièces, et permettront aux acteurs concernés, d’afficher des hausses au cadran dès le prochain marché. Pour y contribuer, le rétablissement des restitutions et le bon fonctionnement des exportations restent primordiaux ».

Confédération Paysanne: Des aides directes, pas d'endettement supplémentaire

Le plan de soutien de la filière porcine présenté le 6 avril par le ministre de l’Agriculture ne satisfait pas les éleveurs de la Confédération paysanne. Ils considèrent que s’endetter davantage n’est pas une réponse à l’urgence de la situation. La régulation de l’offre reste le seul moyen efficace de viabiliser les élevages porcins français.
« La Fnp demande à tous les acteurs de la filière porcine de prendre leurs responsabilités pour contribuer à la relance des cours, plus que jamais vitale pour les éleveurs de porcs. Elle n’acceptera pas que certaines structures équilibrent leurs comptes sur le dos des producteurs. »

« Jeunes Agriculteurs a accueilli favorablement la prise de conscience des pouvoirs publics des difficultés rencontrées par les éleveurs en annonçant un prêt de 33 millions d’euros. Mais les réponses apportées ne sont pas satisfaisantes. »

Selon JA, le plan Barnier n’apporte pas la réponse à la question de savoir comment aider des jeunes éleveurs surendettés uniquement avec un prêt de consolidation et de trésorerie supplémentaires ?

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