Conjoncture viande Des abattages toujours dans le vert
Selon la dernière note de conjoncture Agreste établie par le ministère de l’agriculture, les abattages de vaches ont continué à un rythme soutenu en novembre dernier. À l’inverse, ceux des beaux de boucherie marquent le pas. Par ailleurs, à l’export, la tendance est toujours aussi dynamique vers l’Italie.
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En novembre 2008, les abattages de bovins ont une fois encore progressé pour atteindre 431 869 têtes abattues (440 419 têtes en octobre 2008). Par rapport à novembre 2007, la progression est donc de 3,9%, un chiffre qui reste toutefois inférieurs aux années 2004, 2005 et 2006. La principale raison vient de la hausse des abattages de vaches (+8,7% vs. 11/2007) compte tenu notamment de la mise en réforme de vaches laitières (lire ici) plus importante car intervenue plus tardivement en 2008 (à partir de juillet). Au final, le cumul de vaches abattues depuis janvier 2008 devient équivalent à celui de 2007, à 1,55 millions de têtes.
Niveau le plus bas
Les abattages de veaux sont de même en hausse de 8,6% en novembre 2007 par rapport à novembre 2007, soit -5,8% vs. 11/2006 et avec 133 000 têtes abattues.
Plus inquiétant, les abattages de gros bovins mâles qui atteignent leur plus bas niveau depuis le début de l’année 2008 (96 841 têtes) soit un total sur l’année de 1,2 millions de têtes (-1,3% par rapport à la même période 2007). « Il s’agit là du niveau le plus bas depuis le début de l’année. De plus, ils accusent une baisse saisonnière la plus importante depuis cinq ans. Ils avaient fortement progressé au premier semestre 2008 en lien avec l’épidémie de fièvre catarrhale ovine. »
Si le nombre de têtes abattues augment, par contre, le poids des carcasses reste lui plutôt faible, « hormis les carcasses de veaux », précise le ministère de l’agriculture. Le poids moyen atteint en effet 140 kg/têtes depuis juillet dernier en raison d’une faible demande.
Côté export, les nouvelles sont plus inquiétantes dans la mesure où le solde du commerce extérieur d’animaux finis (5200 têtes) atteint en novembre 2008 son niveau le plus bas depuis… 2003 ! Les exportations de broutards vers l’Italie sont par contre plus dynamiques depuis l’été.
Enfin, côté prix, les nouvelles sont là aussi peu rassurantes : le niveau de rémunération reste en effet « très faible ».
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