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Fromage au lait cru Le Roquefort à la conquête de l’Australie

Un accord entre Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et David Ritchie ambassadeur d’Australie en France, vient d’être signé le 15 décembre dernier. Ce texte en vigueur pour une durée de 3 ans, fixe les normes sanitaires nécessaires à l’importation du Roquefort, fromage au lait cru de brebis.

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Le Roquefort entre sur les tables austaliennes
(© LG, Terre-net Média)

L’accord ainsi finalisé le 15 décembre dernier supprime le contrôle sanitaire à l’arrivée sur le territoire australien, en maintenant le contrôle réalisé au départ du territoire français.

Cette signature, bien plus que l’aboutissement d’années de négociations, scelle la « reconnaissance de l’engagements des producteurs de lait de brebis et des industriels de Roquefort à respecter des normes microbiologiques très élevées », selon le Ministère. Michel Barnier a salué par la même occasion la « confiance des autorités australiennes » dans les contrôles et certifications sanitaires français.

Le Roquefort : emblème d’un produit sain et garant d'un « patrimoine gastronomique mondialement reconnu »

Depuis l’ouverture du marché australien au Roquefort en septembre 2005, intervenu après des années de négociations entre la Direction générale de l’alimentation (Dgal) et l’Australian quarantine and inspection service (Aqis), son homologue à Canberra, aucun Roquefort n’était réellement vendu en Australie. En effet, ce pays craignant une infection bactériologique liée à ce type d’importations, outre les seuils fixés, exigeait la réalisation d’un contrôle bactérien à la sortie du territoire français et à l’entrée du territoire australien.

Le Roquefort exporté franchissait avec succès les contrôles à la sortie du territoire. Seulement, étant au lait cru, les taux bactériologiques des fromages augmentaient durant le transport. Les contrôles à l’arrivée sur le territoire australien apparaissaient ainsi comme une barrière infranchissable, pour ces produits ayant dépassés les seuils réglementaires.

Malgré l’autorisation de septembre 2005, les producteurs français se voyaient ainsi dans l’incapacité d’exporter leur marchandise. Celle-ci aurait été détruite à l’arrivée sur le territoire, malgré l’absence de danger pour la consommation humaine.

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