Syndicalisme La coordination rurale a sa section jeune (1ère partie)
On peut être jeune agriculteur, sans limite d’âge, et sans être JA. Au congrès de Bourges qui s’est tenu le 4 décembre dernier, la génération des fondateurs du syndicat peut compter sur une relève aussi remontée que ses aînées. Avec le stress en plus de savoir s’ils pourront vivre du métier qui les passionne dans cinq, dix ou vingt ans. Et même tout simplement l’an prochain car entre la crise du lait, l’épidémie de la Fco et les problèmes de rentabilité chroniques de la filière ovine, ils ne voient vraiment pas le bout du tunnel !
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Voici deux des quatre portraits de Jcr, comme jeunes de la Coordination rurale, rencontrés au congrès de Bourges. Eleveurs laitiers, vous avez déjà fait leur connaissance en visionnant l’album de photos.
En cliquant ici, vous pourrez lire les deux témoignages des éleveurs Jcr ovins rencontrés le 4 décembre 2008.
Thierry Palmier, éleveur laitier |
Je suis installé depuis 8 ans. Je veux vivre de mon travail et de ce que je vends. C’est pourquoi je me retrouve bien dans les idées défendues la CR.
Je ne demande ni de primes, ni de subventions.
En Lozère, je n’ai pas été aidé pour m’installer car je ne suis pas membre du syndicat majoritaire. Je n’ai pas eu les mêmes aides que mes collègues soutenus par Jeunes Agriculteurs. Et je n’ai pas eu non plus de dotation de lait supplémentaire.
Maintenant, les dossiers des membres de la CR sont mieux défendus car le syndicat est représenté dans les commissions professionnelles.
Les conséquences de la baisse du prix du lait? Je n’ai pas d’autre possibilité que d’augmenter mon troupeau de 4 vaches pour produire mon quota en achetant moins de concentrés. Par ailleurs, j’ai l’opportunité, et je reconnais en cela avoir de la chance, de pouvoir augmenter la production de lait de brebis livrée sans référence à une des deux laiteries.
Luc Alméras, éleveur en Lozère |
La baisse du prix du lait ? C’est une catastrophe, une trahison, un coup de couteau dans le dos.
Les agriculteurs ont le sentiment que l’on veut faire produire le lait de montagne en Bretagne! La baisse du prix du lait attendue renforce la détermination à poursuivre le mouvement.
On va aller à la préfecture pour demander des aides supplémentaires à celles prévues par le plan Barnier.
Le début de grève du lait raconté par Luc Alméras et de Thierry PalmierLa crise du lait, voici comment est né notre mouvement en Lozère:
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