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Association des producteurs de lait indépendants Mieux vaut « pas d'accord » qu'un mauvais accord.

Selon Pascal Massol, correspondant de l’Apli, la crise du prix du lait « laisse apparaître une incapacité récurrente de la part des producteurs de lait français à défendre leurs propres intérêts ».

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Pascal Massol (© Terre-net Média)

Dans un communiqué publié le 3 décembre, l’Association des producteurs de lait indépendants (Apli) reste très remontée. « L'état devait nommer un médiateur, pourquoi n'est-il-pas intervenu ? », s’exclame Pascal Massol, le correspondant de l’Apli.

« Quoi qu'il en soit cette crise laisse apparaître un malaise extrêmement profond et une incapacité récurrente de la part des producteurs de lait français à défendre leurs propres intérêts. Il faut savoir en effet, que les mêmes industriels français payent le lait en Espagne ou en Italie entre 30 et 80 euros de plus la tonne! ».

« Pour notre part, nous restons persuadés qu'une grève du lait nationale aurait pu changer les choses ».

« C'est pour cette raison que l'Apli va se développer au niveau national pour rejoindre l'Emb (European milk board, puissant syndicat européen) de façon à rééquilibrer les rapports de force ».

« Pour nous une filière, c'est du producteur au consommateur inclus, soit un prix de revient d'un côté et un prix de vente de l'autre! ».

Contacté mardi 2 décembre par Terre-net Média, Pascal Massol assure que la base (en parlant de la Fnsea) est furieuse après avoir appris les conclusions de l’accord sur le prix du lait lundi 1er décembre dans la soirée.

Pour plus d'informations sur l'Apli, cliquer ici.

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