Quotas laitiers La Belgique risque d'être réduite au silence en Europe
Les pays de l'Union européenne vont participer cette semaine à une réunion décisive sur l'avenir des quotas laitiers mais la Belgique risque de ne pouvoir y participer, en raison de divergences entre Wallons et Flamands sur la position à adopter.
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En Belgique, le ministre fédéral de l'Agriculture représente le pays dans les réunions internationales, mais ses compétences sont limitées car ce sont les régions qui ont la haute main sur la politique agricole.
Problème :
La Wallonie francophone, au sud du pays, est opposée au relèvement progressif des quotas laitiers jusqu'à leur disparition définitive programmée en 2015. Son ministre de l'Agriculture, Benoît Lutgen, a estimé que la fin des quotas, qui va avoir pour conséquence d'augmenter la production en Europe et risque de faire baisser les prix, serait grandement préjudiciable aux petits producteurs wallons, dans une interview publiée lundi.
En revanche, la Flandre, qui produit 60% du lait belge, est elle favorable à l'abandon de quotas.
«L'absence d'une position belge dans ce débat pourrait entraîner une perte de crédibilité»
"L'absence d'une position belge dans ce débat pourrait entraîner une perte de crédibilité de la Belgique auprès de ses partenaires européens", a prévenu lundi le porte-parole de la ministre fédérale, Sabine Laruelle. En l'absence de position commune, la Belgique serait réduite au silence lors de la réunion qui débute mercredi. "Les quotas laitiers sont une compétence régionale. La ministre Laruelle n'interviendra ici que comme porte-parole. S'il n'y a pas de position commune, la Belgique ne participera pas à la discussion", a averti son porte-parole.
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