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Viande bovine Les éleveurs bloquent des abattoirs pour de meilleurs prix

Plusieurs abattoirs de l'Ouest étaient bloqués lundi par des centaines d'éleveurs de viande bovine protestant contre le "non-respect des règles d'abattage" et contre "la spirale vers le bas" du prix d'achat des carcasses par ces mêmes industriels, selon des sources syndicales.

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Dans le Maine-et-Loire, une soixantaine d'éleveurs bloquaient l'abattoir Soviba au Lion d'Angers et une autre soixantaine celui de Charal à Cholet depuis 04H00, "empêchant toute entrée et sortie des unités de transformation", a indiqué à l'Afp Mickael Bazantay, président de la section bovine de la Fdsea.


"les industriels font un peu du grand
n'importe quoi" (© Terre-net Média)
Dans la Sarthe, un nombre similaire d'éleveurs bloquait l'abattoir Socopa à La Ferté-Bernard et celui de Charal à Sablé, ainsi que deux sites de Vendée (Charal à La Châtaigneraie et Socopa à La Roche-sur-Yon), a indiqué Guy Hermouet, président de la section bovine de la Frsea Pays de Loire. Selon lui, trois abattoirs sont également bloqués en Basse-Normandie, un en Saône-et-Loire et un autre dans l'Allier.

Les producteurs de viande bovine "mettent en alerte depuis longtemps les industriels sur le fait que les accords interprofessionnels régissant tout ce qui touche aux carcasses -façon dont les animaux sont abattus, dégraissés ou découpés- ne sont pas respectés, de même que ceux régissant la détermination du prix des carcasses", a dénoncé M. Bazantay.

En la matière, "les industriels font un peu du grand n'importe quoi", a-t-il estimé. De plus, "les cours s'effondrent, nous n'arrivons plus à couvrir nos charges de production. Si on n'arrête pas cette spirale vers le bas, nous allons avoir les mêmes problèmes que nos collègues laitiers", a-t-il poursuivi, soulignant que les éleveurs n'étaient "pas responsables de la hausse des prix à la consommation". Une réunion de négociations est prévue à Paris mercredi avec le président du Syndicat national de l'industrie des viandes (Sniv) Jean-Paul Bigard pour tenter de résoudre la crise, selon M. Hermouet.

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