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Conjoncture filière bovine Ça repart !

Selon le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche dans sa note de conjoncture parue le 24 octobre dernier*, on enregistre une reprise des abattages de vache et de veaux sur le mois de septembre 2008, tandis que ceux des gros bovins continuent à marquer le pas.

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Solde du commerce extérieur d’animaux
finis en progression(© Terre-net Média)
Cette augmentation a pour effet de stimuler la production bovine et se traduisant en parallèle par une augmentation des exportations de broutards vers l’Italie « qui retrouvent un niveau comparable à celui des années précédentes ».

Toutefois, en cumulé et par rapport à la même période en 2007, les abattages de bœufs sont en baisse de 5,4% de janvier à septembre 2008. Parmi les autres baisses, notons celle des génisses (-1,3%), des vaches (-2,7%) tandis que les abattages de veaux de boucherie semblent stabilisés (-0,1%). Côté hausse, la palme revient aux taureaux (+8,6%) tandis que les taurillons sont en légère augmentation sur les 9 premiers mois de l’année (+0,9%) par rapport à la même période en 2007.

Au total en septembre, les abattages auront donc portés sur 114 945 tonnes de gros bovins mâles, 35482 t de génisses et 145 259 tonnes de vaches et 144 623 t de veau. On note donc que la « progression […] amorcée en juillet s’accentue » et « correspond exclusivement au report des abattages de vaches et à l’augmentation des abattages de veaux de boucherie ». Pour preuve, Agreste précise que l’accélération des réformes de vaches laitières est notable et s’accélère sur le mois.

À fin août 2008, le solde du commerce extérieur d’animaux finis était selon les services du ministère de l’agriculture en progression, avec cette reprise des abattages. « La production d’animaux finis augmente également mais le cumul depuis le début de l’année reste en retrait de 2,4% par rapport à la même période en 2007. Les prix des gros bovins et des jeunes bovins R restent stables à des niveaux proches de ceux de 2006. Les exportations de broutards progressent encore et retrouvent un seuil intermédiaire entre celui de 2006 et 2007. Cependant, les prix restent bas, et n’atteignent pas leur niveau de 2007. »

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