Gestion du foncier agricole Le point de vue de la Coordination rurale
Suite au colloque du 23 février 2008 organisé par la Fnsea à Paris (1), François Lucas, président de la Coordination rurale s'exprime sur la gestion du foncier agricole. Selon lui, l’artificialisation des terres s’explique par la faiblesse des revenus fonciers. Seule une revalorisation économique du métier d’agriculteur et des retraites agricoles décentes permettront de réduire le gaspillage foncier.
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Le foncier est trop cher pour l'agriculteur et pas assez cher pour celui qui veut l'artificialiser. (© Terre-net Média) |
Si le foncier est gaspillé, c'est parce que l'activité agricole ne permet pas de rémunérer à sa juste valeur le capital qu’il représente. Le faible revenu des agriculteurs et leur niveau de retraite ridicule amènent l'agriculteur à assimiler son foncier à un capital retraite-complémentaire acquis « par capitalisation » pour être vendu, si possible, en terrain à construire. La solution à ce problème: une forte revalorisation économique du métier d'agriculteur.
Dans la région d'Aoc du Champagne, il n'y a pas de gaspillage de foncier agricole: on voit même du foncier bâti retransformé en foncier viticole.
En fait, le foncier est trop cher pour l'agriculteur et pas assez cher pour celui qui veut l'artificialiser.
Le partenariat entre agriculteurs et collectivitésAu niveau de la politique locale foncière, les intérêts agricoles doivent être préservés au regard des atouts de l’agriculture pour la collectivité territoriale: emploi, développement économique et pédagogique (valorisation locale de l’image de l’agriculture). Dans ce contexte, la représentation des agriculteurs doit être garantie au sein des instances décisionnaires en matière d'aménagement du territoire avec des niveaux d'action communaux et départementaux. |
(1) lire en cliquant ici et ici
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