Négociation sur le prix du lait "Les fils ne sont pas rompus" (syndicaliste)

"Les parties sont trop éloignées pour arriver à un accord mais les fils ne sont pas rompus puisqu'on se revoit mardi pour essayer de rapprocher les positions", a-t-il dit à l'Afp. "Les uns et les autres, on mesure les enjeux de la discussion sur un sujet économique aussi important pour la filière laitière. On a l'obligation de travailler ensemble, producteurs et transformateurs", a-t-il ajouté.

 M. Denieul a affirmé que les actions revendicatives de ces derniers jours "devraient se calmer. Avec le week-end de la Toussaint, il y a un temps pour tout", a-t-il dit. De son côté, Dominique Langouët, président des Jeunes agriculteurs (JA) de l'Ouest, a estimé que le débat avait été "constructif". "On a espoir mais c'est pas gagné, loin de là. On peut considérer qu'il y a eu une avancée mais sans crier victoire", a-t-il déclaré.

"Chacun a compris ce que l'adversaire voulait défendre. Il faudra trouver un juste milieu", a-t-il poursuivi. Dans l'Orne, les deux barrages de Domfront et Vimoutiers devant les laiteries Lactalis ont été levés jeudi soir. "Mais on remet ça la semaine prochaine. J'ai pas les chiffres mais il semble que les propositions des industriels soient plus raisonnables, mais pas assez raisonnables encore", a déclaré Stéphane Davy, président des JA 61 qui participait au barrage de Vimoutiers. Dans la Manche, Hervé Marie, président de la section lait de la Fdsea, a souligné que "le week-end de la Toussaint, par respect, on ne fera rien mais je pense qu'il y aura un appel général à la mobilisation lundi. Ca n'attendra pas mardi pour repartir", a-t-il prévenu.